Une étude pilote d’un programme cursus longitudinal de méditation pleine conscience durant le doctorat en médecine

Auteurs-es

  • Heather MacLean The University of Ottawa
  • Emelie Braschi University of Ottawa
  • Douglas Archibald University of Ottawa
  • Millaray Sanchez-Campos University of Ottawa
  • Danusha Jebanesan University of Ottawa
  • Diana Koszycki University of Ottawa
  • Carol Gonsalves University of Ottawa

DOI :

https://doi.org/10.36834/cmej.56726

Résumé

Contexte : Pour soutenir le bien-être des étudiants, un cursus de méditation pleine conscience dans le cadre du programme de doctorat en médecine a été lancé à notre université en 2014. Nous décrivons le programme et communiquons les résultats après trois ans.

Méthodes :  Des étudiants en médecine ont répondu à des questionnaires en ligne sur la pleine conscience (inventaire de pleine conscience de Freiburg), l’empathie (Échelle de Jefferson sur l’empathie du médecin), la résilience (échelle de résilience de Connor-Davidson) et le stress perçu (échelle du stress perçu) et ont été interrogés pour les caractéristiques démographiques, la pratique de la méditation pleine conscience à domicile et l’expérience subjective au moment du lancement du cursus et, ensuite, annuellement pendant trois ans.

Résultats : Chez les répondants, un degré de stress élevé (19,2 (ET = 6)) et une faible résilience (71,2 (ET = 12,5)) ont été observés tout au long de la formation. Il y avait une corrélation positive entre les la pleine conscience et l’empathie (r = 0,17, p < 0,01) et de la résilience (r = 0,539, p < 0,01), et négative avec le stress (r = -0,380, p < 0,01). Alors que les résultats globaux ne changent pas statistiquement après la mise en œuvre du cursus, des augmentations statistiquement significatives ont été observées pour la pleine conscience (12 %, p = 0,008), l’empathie (5 %, p = 0,045) et la résilience (12 %, p = 0,002) avec une tendance vers des résultats inférieurs pour le stress (8 %, p = 0,080) chez les répondants qui estimaient avoir appliqué les principes du programme. On retrouvait des changements significatifs chez les répondants qui rapportaient avoir pratiqué deux heures par semaine à domicile (résultats accrus de 14 % pour la pleine conscience (p < 0,001), de 6 % pour l’empathie (p < 0,001) et de 10 % pour la résilience (p = 0,003), et réduits de 11 % pour le stress (p = 0,008)). Malgré des évaluations de programme positives pour les sessions obligatoires et optionnelles, l’assiduité des étudiants aux sessions optionnelles était faible.

Conclusion : Un cursus de méditation pleine conscience intégré dans des études formelles de doctorat en médecine est faisable. Les avantages peuvent être confinés aux étudiants qui appliquent les principes du programme et qui le pratiquent sur une base régulière. D’autres études sont requises.

Statistiques

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Publié-e

2020-02-27

Comment citer

1.
MacLean H, Braschi E, Archibald D, Sanchez-Campos M, Jebanesan D, Koszycki D, Gonsalves C. Une étude pilote d’un programme cursus longitudinal de méditation pleine conscience durant le doctorat en médecine. Can. Med. Ed. J [Internet]. 27 févr. 2020 [cité 17 juill. 2024];11(4):e5-e18. Disponible à: https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/cmej/article/view/56726

Numéro

Rubrique

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