Payer le prix? Conciliation travail universitaire et famille pendant la pandémie de la COVID-19

Auteurs-es

  • Jennifer LP Protudjer University of Manitoba
  • Jackie Gruber University of Manitoba
  • Dylan MacKay University of Manitoba
  • Linda Larcombe University of Manitoba

DOI :

https://doi.org/10.36834/cmej.72873

Résumé

Introduction : Le virage vers le travail et l’enseignement à distance pour ralentir la transmission du virus SRAS-CoV-2 a eu des répercussions étendues sur la santé mentale. Notre étude vise à décrie l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur la santé mentale des étudiants et du corps professoral au sein Faculté des sciences de la santé d’une université du centre du Canada.

Méthodes : Un questionnaire en ligne a été administré pour récolter des données qualitatives et quantitatives (échelle : de 1 [le plus négatif] à 100 [le plus positif] à l’égard de la santé mentale des participants au cours des quatre premiers mois de la pandémie.

Résultats : L’échantillonnage (n = 110) était majoritairement composé de femmes (membres du corps professoral : 39/59 ou 66,1 %; étudiantes 46/50 ou 92,0 %). La plupart des répondants du corps professoral étaient mariés ou en union libre (50/60 ou 84,8 %) et avaient des enfants à la maison (36/60 ou 60,0 %). Le contraire était vrai pour la plupart des étudiants. L’état de santé mentale déclaré par le corps professoral et les étudiants était comparable (40,47±24,26 et 37,62±26,13 respectivement). Parmi les femmes, autant celles qui avaient des enfants à la maison que celles qui n’en avaient pas, ont déclaré que leur santé mentale était nettement moins bonne (31,78±23,68 contre 44,29±27,98 respectivement; p = 0,032).

Pendant l’analyse des données qualitatives, on a identifié les thèmes « le partage de ressources », « les dépenses » et « peu de changements » pour les répondants qui n’avaient pas d’enfants à la maison alors que les thème « le télétravail accentue l’isolement », ainsi que lessous-thèmes « maintien de l’équilibre : travailler en isolement’’ et ‘’travailler plus » ont émergé pour ceux qui avaient des enfants à la maison.

Discussion : Parmi les femmes œuvrant dans le milieu universitaire, qu’elles soient étudiantes ou membres du corps professoral, la santé mentale de celles qui ont des enfants à la maison est davantage affectée que celle des femmes qui n’en ont pas.

Bibliographies de l'auteur-e

Jennifer LP Protudjer, University of Manitoba

The Children’s Hospital Research Institute of Manitoba, Winnipeg, Canada

Department of Pediatrics and Child Health, The University of Manitoba, Canada

George and Fay Yee Centre for Healthcare Innovation, Winnipeg, Canada

Food and Human Nutritional Sciences, The University of Manitoba, Canada

Centre for Allergy Research, Karolinska Institutet, Stockholm, Sweden

Jackie Gruber, University of Manitoba

Rady Faculty of Health Sciences, The University of Manitoba, Winnipeg, Canada

Dylan MacKay, University of Manitoba

The Children’s Hospital Research Institute of Manitoba, Winnipeg, Canada

George and Fay Yee Centre for Healthcare Innovation, Winnipeg, Canada

Food and Human Nutritional Sciences, The University of Manitoba, Canada

Department of Community Health Sciences, The University of Manitoba, Canada

Linda Larcombe, University of Manitoba

Department of Internal Medicine, The University of Manitoba, Canada

 Department of Medical Microbiology and Infectious Diseases, The University of Manitoba, Canada

Department of Community Health Sciences, The University of Manitoba, Canada

Rady Faculty of Health Sciences, The University of Manitoba, Winnipeg, Canada

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Publié-e

2022-01-04

Comment citer

1.
Protudjer JL, Gruber J, MacKay D, Larcombe L. Payer le prix? Conciliation travail universitaire et famille pendant la pandémie de la COVID-19. Can. Med. Ed. J [Internet]. 4 janv. 2022 [cité 18 déc. 2024];13(2):13-7. Disponible à: https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/cmej/article/view/72873

Numéro

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Recherche originale