Six façons de maîtriser le syndrome de la vision artificielle dans les examens des facultés de médecine
DOI :
https://doi.org/10.36834/cmej.81433Résumé
Le syndrome de la vision artificielle est un ensemble de symptômes visuels liés à l'utilisation d'un écran, ce qui est de plus en plus préoccupant étant donné que les écrans sont de plus intégrés dans la vie quotidienne. Les étudiants en médecine sont particulièrement touchés par ce phénomène, car ils utilisent les écrans souvent pour leurs études. Pourtant que les écrans sont pratiquement nécessaires dans l'enseignement médical, certains aspects de la réduction des dommages n'ont pas encore été explorés. Les examens médicaux sont particulièrement hostiles à la santé oculaire, car les étudiants doivent regarder des écrans pendant de longues périodes, ce qui en fait des sujets idéaux pour des interventions de protection et d'éducation oculaires. Pour encourager les étudiants à adopter des habitudes positives, les examinateurs peuvent notamment prolonger les examens en prévoyant des pauses de cinq minutes ou en suivant la règle des 20-20-20, encourager une autre zone de fixation pour les pauses, ajouter des signaux audio pour signaler les pauses, informer sur les modifications environnementales et posturales permettant d'améliorer la santé oculaire, autoriser l'utilisation de gouttes lubrifiantes lors des examens, et modifier les examens pour réduire les soupçons de mauvaise conduite académique.
Téléchargements
Références
1. Anbesu EW, Lema AK. Prevalence of computer vision syndrome: a systematic review and meta-analysis. Sci Rep. 2023 Jan 31;13(1):1801. https://doi.org/10.1038/s41598-023-28750-6
2. Wiguna T, Dirjayanto VJ, Maharani ZS, et al. Mental health disturbance in preclinical medical students and its association with screen time, sleep quality, and depression during the COVID-19 pandemic. BMC Psychiatry. 2024 Jan 31;24(1):85. https://doi.org/10.1186/s12888-024-05512-w
3. Bhatnagar KR, Dixit SG, Pandey L, et al. Digital eye strain among medical students associated with shifting to e-learning during COVID-19 pandemic: an online survey. Indian J Ophthalmol. 2024 Jan 1;72(1):98-104. https://doi.org/10.4103/IJO.IJO_492_23
4. Chou B. Deconstructing the 20-20-20 rule for digital eye strain. Optometry Times. 2018 Feb 22. Available from: https://www.optometrytimes.com/view/deconstructing-20-20-20-rule-digital-eye-strain [Accessed on Dec 17, 2024].
5. Kaur K, Gurnani B, Nayak S, et al. Digital eye strain- a comprehensive review. Ophthalmol Ther. 2022 Oct;11(5):1655-80. https://doi.org/10.1007/s40123-022-00540-9
6. Johnson S, Rosenfield M. 20-20-20 rule: are these numbers justified? Optom Vis Sci. 2023 Jan 1;100(1):52-6. https://doi.org/10.1097/OPX.0000000000001971
7. Pucker AD, Gawne TJ. Fighting myopia with intermittent nearwork breaks: 20 seconds every 20 minutes might not be enough time. Optom Vis Sci. 2023 Jan;100(1):31-2. https://doi.org/10.1097/OPX.0000000000001965
8. Loh K, Redd S. Understanding and preventing computer vision syndrome. Malays Fam Physician. 2008;3(3):128-30.
9. Werner JS, Peterzell DH, Scheetz AJ. Light, vision, and aging. Optom Vis Sci. 1990 Mar;67(3):214-29. https://doi.org/10.1097/00006324-199003000-00013
10. Canadian Centre for Occupational Health and Safety [CCOHS]. Office ergonomics - positioning the monitor. Canadian Centre for Occupational Health and Safety. 2022. Available from: https://www.ccohs.ca/oshanswers/ergonomics/office/monitor_positioning.html [Accessed on Dec 20, 2024].
Téléchargements
Publié-e
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
© Amir-Ali Golrokhian-Sani, Maya Morcos, Chloe Gottlieb 2025

Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
La soumission d’un manuscrit original à la revue constitue une indication qu’il s’agit d’un travail original, qu’il n’a jamais été publié et qu’il n’est pas envisagé pour publication dans une autre revue. S’il est accepté, il sera publié en ligne et ne pourra l’être ailleurs sous la même forme, à des fins commerciales, dans quelque langue que ce soit, sans l’accord de l’éditeur.
La publication d’une recherche scientifique a pour but la diffusion de connaissances et, sous un régime sans but lucratif, ne profite financièrement ni à l’éditeur ni à l’auteur.
Les auteurs qui publient dans la Revue canadienne d’éducation médicale acceptent de publier leurs articles sous la licence Creative Commons Paternité - Pas d’utilisation commerciale, Pas de modification 4.0 Canada. Cette licence permet à quiconque de télécharger et de partager l’article à des fins non commerciales, à condition d’en attribuer le crédit aux auteurs. Pour plus de détails sur les droits que les auteurs accordent aux utilisateurs de leur travail, veuillez consulter le résumé de la licence et la licence complète.


