La santé mentale des médecins résidents pendant la COVID-19 : appel au soutien pendant et après la pandémie
DOI :
https://doi.org/10.36834/cmej.70493Résumé
À partir d’une recherche sur l’actualité qui a émergé de la Chine et des autres pays qui ont été touchés les premiers par la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), il existait déjà des données relativement à son incidence majeure sur notre santé et notre bien-être. On nous rappelle les conséquences des épidémies antérieures de maladies infectieuses sur la santé mentale, non seulement pour le public, mais également pour les travailleurs de la santé de première ligne. Pourtant, les expériences vécues par des médecins résidents sont absentes de cette discussion, même si elles sont essentielles à la réponse au COVID-19 et à la continuité des soins offerts au cours de cette période. L’auteur affirme qu’en tenant compte de ce qui est connu des effets sur la santé mentale du travail de la santé de première ligne au cours des éclosions antérieures, les résidents sont à risque étant donné leur rôle de médecins. En plus des agents stressants systémiques réguliers qui mettent les résidents à risque de détresse mentale, ils sont également confrontés aux agents stressants liés à la COVID-19 qui aggravent également le risque alors qu’ils sont stagiaires. L’auteur reconnaît de nombreuses initiatives des dirigeants médicaux dans les hôpitaux, les programmes et les organismes de résidence au Canada qui sont accueillies comme des réponses rapides à l’évolution des besoins en matière de santé mentale des résidents. En dépit de ces actions positives l’auteur demande aux responsables médicaux de continuer à promouvoir et à mettre en œuvre des modifications au soutien en matière de santé mentale maintenant et au cours des années à venir, après la COVID-19.
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