La bilittératie chez les élèves allophones en milieu scolaire montréalais : une réflexion pour améliorer l’enseignement-apprentissage du français
Mots-clés :
Bilittératie, élève allophone, langue première, langue seconde, enseignement-apprentissage, transfertRésumé
Dans le présent texte, nous poursuivons un double objectif. Le premier est de rendre compte de l’importance du concept de bilittératie pour la recherche et la pratique en éducation. Le second est de susciter une réflexion sur les différents enjeux didactiques et pédagogiques liés à la bilittératie chez les jeunes élèves allophones[1] de Montréal inscrits en parcours de formation générale. Pour ce faire, nous abordons principalement deux modèles théoriques complémentaires. Il s’agit du modèle de la compétence sous-jacente commune de Cummins (2008, 1991, 1981, 1979), ainsi que du modèle des continuums de Hornberger (2004, 2003). Dans ce qui suit, nous verrons que la pratique d’enseignement de la langue de scolarisation au Québec, soit le français, nécessite une mise en question au regard de la réalité sociolinguistique dans laquelle évoluent les élèves allophones inscrits dans les écoles publiques du Québec.
[1] Nous utilisons le terme allophone pour désigner une personne dont la langue maternelle diffère de celle des langues officielles du Canada, soit le français et l’anglais.
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