Fort Conger: A Site of Arctic History in the 21st Century

Auteurs-es

  • Margaret M. Bertulli
  • Lyle Dick
  • Peter C. Dawson
  • Panik Lynn Cousins

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4310

Mots-clés :

Fort Conger, Nares, Greely, Peary, Inughuit, île d’Ellesmere, exploration arctique, contamination inorganique, balayage laser 3D

Résumé

Fort Conger, situé au Havre de la découverte, dans la baie Lady Franklin, au nord de l’île d’Ellesmere, au Nunavut, a joué un rôle intrinsèque dans plusieurs expéditions de l’Extrême-Arctique entre 1875 et 1935, surtout dans les années 1900 à 1910, à l’apogée de la course vers le pôle Nord. Nous trouvons ici les vestiges de voyages d’exploration et de découvertes historiques, vestiges qui se rapportent plus précisément aux expéditions de G.S. Nares et d’A.W. Greely au XIXe siècle, aux expéditions de R.E. Peary au début du XXe siècle et aux incursions de divers explorateurs, voyageurs, militaires et employés du gouvernement. À l’époque de R.E. Peary, les liens entretenus avec les Autochtones de Fort Conger se sont intensifiés, car une grande partie des membres de l’expédition étaient des Inughuits du Groenland, et les stratégies de survie des explorateurs dépendaient grandement de l’expertise matérielle, culturelle et environnementale des Inughuits. Le complexe d’abris qui se trouve au Fort Conger symbolise une évolution, où l’on a délaissé l’application rigide des connaissances occidentales, comme en atteste la maison préfabriquée inadaptée conçue aux États-Unis pour l’expédition Greely, pour aller vers une adaptation pragmatique des connaissances autochtones, comme l’illustrent les abris d’influence inughuite que l’on aperçoit toujours de nos jours. En ce moment, la longévité de Fort Conger est menacée en raison de la dégradation des structures en bois, dégradation attribuable à l’altération climatique et atmosphérique, à l’érosion des berges, aux visites et à la contamination inorganique. Les débuts de Fort Conger et ses liens avec les Inughuits groenlandais suggèrent qu’il y aurait lieu de mettre en application la science de la conservation du patrimoine, jumelée aux pratiques de gestion de la surveillance, de restauration des matériaux contaminés et de balayage laser 3D, afin d’assurer le maintien du site pour les générations à venir.

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Publié-e

2013-09-05