Constitutional Development in the Yukon Territory: Perspectives on the "Epp Letter"

Auteurs-es

  • Steven Smyth

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic911

Mots-clés :

commissaire, constitution, directives, administratif, fédéral, gouvernement, instructions, assemblée législative, médias, ministre, territoire, Yukon

Résumé

L'élection de 1978 dans le Territoire du Yukon a été la première à faire l'objet d'une contestation par les trois partis politiques du Territoire. Le parti Progressiste-Conservateur du Yukon, qui avait remporté l'élection, ne tarda pas à réclamer un changement constitutionnel et, en 1979, reçu une réponse positive du gouvernement fédéral Progressiste-Conservateur. Jake Epp, ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien, accéda à la demande du gouvernement du Yukon et fit parvenir au Commissaire nommé par le fédéral, Ione Christensen, une lettre de directives. Il lui ordonnait de se défaire des responsabilités rattachées à son portefeuille et de ne pas participer aux prises de décision administratives. Madame Christensen démissionna immédiatement de son poste, déclarant qu'elle ne voulait pas d'un rôle de lieutenant-gouverneur de fait. Sa démission déclencha un débat à l'assemblée législative du Yukon et dans les médias sur le fait que le Territoire allait «trop tôt et trop vite» vers un statut de province. Les universitaires et les politiciens ont aussi débattu de l'importance et de l'irréversibilité réelles des changements amenés par la fameuse «lettre Epp» ou du fait qu'elle était tout simplement un énoncé de principes visant à calmer les esprits de la région. On soulève la question de l'anomalie du statut constitutionnel du Yukon au sein du Canada qui découle de ce débat.

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Publié-e

1999-01-01

Numéro

Rubrique

Articles