Latitudinal Dispersal of Southern North American Glacial Refugial Plants within Yukon, Canada

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic79156

Résumé

La présente étude porte sur la répartition des migrateurs réfugiés glaciaires du sud de l’Amérique du Nord qui ont envahi le Yukon (Canada) depuis le dernier maximum glaciaire, dont le début remonte à il y a environ 9500 ans. L’analyse est fondée sur les occurrences de plantes vasculaires indigènes qui étaient stratifiées dans les zones de latitude de 0,33˚. Parmi les 90 397 enregistrements d’occurrences, environ 37 % représentaient des migrateurs postglaciaires par opposition à d’anciens membres de la flore de la Béringie de l’Est. La plupart des migrateurs se sont probablement déplacés vers le nord à partir de refuges du dernier maximum glaciaire situés dans la région de l’Ouest américain (Montana-Idaho-Wyoming) et, dans une moindre mesure, dans la région du Midwest américain, bien que plusieurs provenaient peut-être d’un refuge de la côte du Pacifique, dans la partie la plus à l’ouest de Washington-Oregon-nord de la Californie. Des gradients étaient manifestes sur le plan de la composition et de la richesse des taxons, avec augmentation des taxons de la Béringie et diminution des taxons de migrateurs aux plus grandes latitudes (+3 par opposition à −0,5 taxon par degré, respectivement), d’après les tendances de régression statistiquement significative. L’interprétation des résultats d’ordination en fonction de la présence et de l’absence de taxons suggère que les plantes faisant la migration du sud au nord sont fortement influencées par le climat. Seulement la moitié de tous les taxons migrateurs du Yukon ont des portées géographiques s’étendant au-delà du centre latitudinal du territoire. Parmi les contraintes possibles derrière une plus grande expansion, notons la compétition de la végétation préexistante, les climats plus froids vers le nord et la présence des monts Ogilvie et Wernecke à la hauteur du centre latitudinal du territoire. Un peu plus de la moitié des taxons (24 sur 44) présents dans une seule zone latitudinale se trouvaient immédiatement au nord de la frontière sud du Yukon, ce qui suggère que des migrateurs réfugiés glaciaires envahissent toujours le Yukon.

Publié-e

2024-06-18