Tall and Low Shrub-Adapted Passerines Respond Differently to Shrub Expansion in Arctic and Subarctic Alaska

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic79155

Résumé

L’extension des arbustes à feuillage caduc fait partie des phénomènes les plus visibles et répandus des régions de la toundra en temps de réchauffement climatique. Bien qu’on s’attende à ce que ce processus ait un effet sur la répartition des vertébrés terrestres, les évaluations empiriques des réactions à l’extension des arbustes se font rares, surtout dans le cas des passereaux. Dans cet article, je me penche conjointement sur les corrélats topographiques de l’extension des arbustes ainsi que sur les différences en matière de densité des passereaux adaptés aux arbustes entre le couvert arbustif de longue date et le couvert arbustif récent à cinq sites de l’Arctique et de l’Alaska subarctique. Je me suis appuyé sur les séries chronologiques du couvert végétal obtenues par télédétection (1985 – 2020) et sur les données de transects linéaires (2015 – 2022) pour quatre passereaux adaptés aux petits arbustes et quatre passereaux adaptés aux grands arbustes. Les données émanant des transects linéaires comprenaient des données sur les emplacements des rencontres individuelles, ce qui a permis de faire une évaluation à petite échelle de l’effet du couvert arbustif en fonction de sa catégorie d’âge (établi avant ou après 1985) en fonction d’un cadre de processus ponctuel. Les espèces adaptées aux petits arbustes ont affiché de faibles différences de densité entre le couvert arbustif de longue date (avant 1985) et le couvert arbustif récent (après 1985). Par contraste, un sous-ensemble d’espèces adaptées aux grands arbustes recueilli à deux des cinq sites étudiés affichait une densité plus faible, là où la proportion du couvert arbustif total de la catégorie d’âge plus jeune était relativement élevée. Les réactions contrastées de ces deux groupes suggèrent que le couvert arbustif en extension pourrait posséder des caractéristiques structurales qui ne sont pas privilégiées par les passereaux adaptés aux grands arbustes, comme une moins grande hauteur et une distribution plus diffuse. Cela suggère qu’il y a lieu de faire preuve de prudence avant de présumer que les réactions au couvert arbustif en extension sont uniformes pour toutes les espèces et les régions spatiales. Cela indique également l’importance éventuelle d’intégrer les séries chronologiques aux évaluations des réactions des vertébrés vis-à-vis de l’extension des arbustes.

Publié-e

2024-06-18