Using Visual Observations to Compare the Behavior of Previously Immobilized and Non-Immobilized Wild Polar Bears
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic76118Mots-clés :
budget des activités; comportement; immobilisation chimique; effets de la manipulation; réussite de la chasse; cycle diel; cycle lunaire; régression logistique multinomiale; ours polaire; Ursus maritimusRésumé
Durant 17 saisons de recherche, entre 1973 et 1999, nous avons effectué l’étude à long terme du comportement d’ours polaires sauvages non perturbés à la baie Radstock, dans le sud-ouest de l’île Devon, au Nunavut. Dans un sous-ensemble de 11 saisons (six printemps et cinq étés) échelonnées de 1975 à 1997, nous avons utilisé trois combinaisons de drogues différentes pour immobiliser chimiquement un petit nombre d’ours polaires adultes et d’ours polaires immatures de manière opportuniste, puis nous avons appliqué une marque de colorant temporaire sur les ours afin de pouvoir les réidentifier individuellement. Ensuite, nous avons recouru à la régression logistique multinomiale pour comparer le comportement de 35 ours précédemment immobilisés faisant partie de cinq catégories démographiques différentes (sexe, âge et état reproducteur) au comportement d’ours non immobilisés faisant partie des mêmes catégories démographiques pour les mêmes années et les mêmes saisons. Au cours des deux premières journées suivant l’immobilisation, les ours dormaient beaucoup plus et consacraient moins de temps à la chasse que les ours qui n’avaient pas été immobilisés. Cependant, les ours qui avaient été immobilisés ont repris les mêmes habitudes de comportement et consacré le même temps à la chasse que les ours non immobilisés en dedans de deux jours, et aucun autre effet négatif sur leur comportement n’a été décelé au cours des 21 jours qui ont suivi. Nous avons eu la confirmation visuelle d’une chasse réussie par trois ours adultes dans la période de 0,4 à 2,1 jours suivant l’immobilisation, tous trois ayant réussi à faire d’autres prises dans les 24 heures qui ont suivi. Le retour aux habitudes de comportement normales, y compris l’aptitude à faire une chasse réussie, dans les 48 heures suivant l’immobilisation semble cadrer avec l’hypothèse selon laquelle les ours polaires ne subissent pas d’effets comportementaux de longue haleine après une brève immobilisation chimique à des fins de conservation et de gestion.
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