The Effect of Traffic Levels on the Distribution and Behaviour of Calving Caribou in an Arctic Oilfield

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic74609

Mots-clés :

Alaska; vêlage; caribou; troupeau de l’Arctique central; développement; perturbation; atténuation; pétrole et gaz; Rangifer tarandus; circulation

Résumé

Le caribou est le plus abondant des grands mammifères terrestres de l’Arctique alaskien, ce qui signifie qu’il représente d’importantes valeurs sur le plan des ressources culturelles et de subsistance des communautés locales. Au moment où la mise en valeur du pétrole et du gaz s’intensifie dans la plaine côtière arctique du nord de l’Alaska, la compréhension des incidences potentielles de ces activités sur le caribou et l’amélioration des mesures d’atténuation connexes représentent un aspect crucial de la recherche appliquée. Une incidence couramment observée dans le nord de l’Alaska prend la forme du déplacement du caribou maternel dans un rayon de deux à cinq kilomètres des routes actives des champs de pétrole et des assises en gravier pendant une période de deux à trois semaines, durant le vêlage et juste après celui-ci. Une mesure d’atténuation potentielle pour contrer le déplacement dû au vêlage consiste à faire des convois afin de réduire la circulation et la perturbation causée par les véhicules sur les routes situées dans les aires de vêlage. Nous avons effectué de nombreux relevés routiers et aériens du caribou près de deux routes de champs pétroliers, une avec convois et l’autre sans convois, sur une période de trois ans durant la période de vêlage ainsi qu’avant et après celle-ci afin d’évaluer l’efficacité des convois. Selon les relevés routiers, les caribous évoluant plus près des routes et les groupes accompagnés de veaux affichaient des réactions comportementales plus fréquentes et plus fortes en présence de circulation. Ces relevés ont également permis de constater que des réactions allant de modérées à forte en présence de circulation, comme le fait de se lever, de marcher ou de s’enfuir, étaient plus fréquentes près de la route avec convois que près de la route avec circulation illimitée. Quant aux relevés aériens, ils ont indiqué un certain évitement des zones se situant jusqu’à deux kilomètres de la route en situation de convois, et jusqu’à quatre kilomètres de la route en l’absence de convois, par les groupes de caribous accompagnés de veaux. Cette relation était présente même après avoir fait des redressements en raison d’autres facteurs concernant la distribution. Cet évitement des routes par le caribou maternel se limitait à la période du vêlage, et n’était pas évident au cours des périodes précédant ou suivant le vêlage. Par ailleurs, une plateforme de forage terrestre élevée et inactive était présente sur les lieux de vêlage pendant un an, mais à l’échelle de notre analyse, aucune preuve n’a permis de croire que les caribous évitaient cette structure durant le vêlage. 

Publié-e

2022-03-14

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