Ringed Seal Diet and Body Condition in the Amundsen Gulf region, Eastern Beaufort Sea

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic72447

Mots-clés :

phoque annelé; Pusa hispida; régime alimentaire; golfe Amundsen; mer de Beaufort; Arctique; changement climatique

Résumé

La composition du régime alimentaire prélevé à partir du contenu stomacal et la condition corporelle déterminée à partir de mesures morphométriques ont été obtenues pour 169 (108 estomacs analysés) phoques annelés (Pusa hispida) de la région du golfe Amundsen, dans l’ouest de l’Arctique canadien, de 2015 à 2018. Cet échantillonnage concernait des phoques récoltés à des fins de subsistance dans trois localités, soit Paulatuk (printemps, été et automne), Sachs Harbour (été) et Ulukhaktok (hiver), dans les Territoires du Nord-Ouest. Les contenus stomacaux ont été séparés à l’aide de tamis et à la main, et les taxons ont été identifiés jusqu’au niveau taxonomique le plus bas possible, puis pesés. Les estomacs étaient plus pleins (en fonction du poids et du nombre de proies) à l’automne, ce qui suggère que la recherche de nourriture était plus intense et plus fructueuse à ce moment-là. En tout, 93 taxons de proies ont été identifiés, dont 17 espèces de poissons et 76 espèces d’invertébrés. Plusieurs espèces de poissons et d’invertébrés ont été régulièrement trouvées ensemble, les plus courantes étant la morue polaire (Boreogadus saida), le lançon (Ammodytes hexapterus), le capelan (Mallotus villosus) et les amphipodes hypéridés (Themisto spp.). Même si elles affichaient des variations considérables d’un site et d’une année à l’autre, les mesures de la condition déduites à partir de l’épaisseur du lard avaient une relation saisonnière avec l’épaisseur maximale enregistrée en automne et en hiver. Dans l’ensemble, le régime alimentaire du phoque annelé du golfe Amundsen était grandement comparable à celui signalé dans d’autres secteurs, tout en ayant une certaine spécificité régionale. Comparativement au régime alimentaire du phoque annelé du même secteur dans les années 1980, les résultats présentés ici étaient plus variés, de nouvelles espèces subarctiques ou un plus grand nombre d’entre elles (comme le navaga jaune, Eleginus gracilis) se trouvant dans les échantillons. Cette constatation est vraisemblablement une conséquence du réchauffement climatique, car de plus en plus d’espèces subarctiques montent vers le nord en raison du réchauffement des températures océaniques dans l’Arctique. 

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Publié-e

2021-06-08

Numéro

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