Abundance of the Eastern Chukchi Sea Stock of Beluga Whales, 2012 – 17

Auteurs-es

  • Geof H. Givens
  • Megan C. Ferguson
  • Janet T. Clarke
  • Amy Willoughby
  • Amelia Brower
  • Robert Suydam

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic71592

Mots-clés :

Delphinapterus leucas; levé aérien; transect en ligne; échantillonnage à distance; abondance; mer de Beaufort

Résumé

 

Des levés aériens de transects en ligne ont été effectués entre le 19 juillet et le 20 août des années 2012 à 2017, les transects côtiers et extracôtiers couvrant une aire d’étude d’environ 110 000 km2, de 140˚ à 157˚ de longitude ouest, et de la côte jusqu’à 72˚ de latitude nord. Ces données ont été utilisées pour estimer l’abondance du stock de bélugas de l’est de la mer des Tchouktches (ECS). Les données ont été stratifiées en fonction de la bathymétrie afin de tenir compte des gradients prononcés à grande échelle en matière de densité de bélugas. Une fonction clé demi-normale a été employée pour modéliser la détection à partir d’un ensemble de données de 999 observations de 2 465 bélugas. Il s’est avéré que la fonction de détection dépendait énormément de l’état du ciel et de la couverture de glace. Pour les années 2012 à 2017, respectivement, les nombres estimés de bélugas de l’ECS dans l’aire et la période étudiées s’élevaient à 7 355 (CV = 0,17), 6 813 (CV = 0,18), 16 598 (CV = 0,21), 6 456 (CV = 0,21), 6 965 (CV = 0,23) et 13 305 (CV = 0,27). Il n’y a pas de tendance statistiquement significative. Ces estimations ne comprennent pas de corrections pour les bélugas à l’extérieur de l’aire étudiée. En effet, diverses données indiquent que les bélugas s’aventurent loin en dehors de l’aire étudiée et que leur distribution varie d’une année à l’autre en fonction de la disponibilité des proies et d’autres facteurs. Selon des données de marquage examinées récemment, une correction visant à tenir compte des baleines en dehors de l’aire étudiée aurait pour effet de doubler approximativement nos estimations d’abondance. Ces résultats ne fournissent aucune indication selon laquelle le stock de bélugas a diminué considérablement pendant ces six années en raison des incidences de la chasse de subsistance, de l’activité industrielle ou du changement climatique, bien que la variation interannuelle et les estimations de CV soient toutes deux considérables, ce qui risque de dissimuler les incidences à petite échelle.

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Publié-e

2020-12-27