Wildlife Management in Nunavik: Structures, Operations, and Perceptions Following the James Bay and Northern Quebec Agreement

Auteurs-es

  • Nicole Gombay

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic68287

Mots-clés :

Inuit, Autochtone, Convention de la Baie-James et du Nord québécois, Nunavik, gestion de la faune, revendications territoriales, subsistance, cogestion

Résumé

Parmi les modalités de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ), notons l’établissement d’une série de mécanismes permettant à ses signataires autochtones de continuer à exploiter les ressources à des fins de subsistance. Une série d’engagements visant à créer un régime de cogestion de la faune de la région était à la base même de ces mécanismes. En 1995, 20 ans après la signature de la convention, Lorraine Brooke a publié une analyse au sujet des expériences des Inuits par rapport à ce régime. Cet article se veut le prolongement de son étude et présente les structures actuelles de gestion de la faune du Nunavik, plus particulièrement depuis le milieu des années 2000. L’article explore la mesure dans laquelle les engagements du gouvernement fédéral et du gouvernement provincial énoncés dans la CBJNQ ont été respectés, et évalue la pertinence contemporaine des conclusions de Lorraine Brooke. En se fondant sur des entrevues réalisées auprès d’intervenants inuits et non inuits, y compris des bureaucrates ainsi que des chasseurs et des pêcheurs particuliers, l’article fait état des diverses perspectives de ceux qui administrent le régime et de ceux qui sont assujettis à l’application du régime de gestion de la faune du Nunavik. Il conclut que grand nombre des constatations découlant de l’analyse de Lorraine Brooke sont encore valables. La région continue de faire l’objet de structures bureaucratiques et administratives complexes qui rendent problé­matique le partage du pouvoir usuel entre les organismes gouvernementaux inuits et non inuits.

 

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Publié-e

2019-06-17

Numéro

Rubrique

Articles