Predation of Harp Seals, Pagophilus groenlandicus, by Polar Bears, Ursus maritimus, in Svalbard

Auteurs-es

  • Thomas G. Smith
  • Ian Stirling

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic68186

Mots-clés :

phoque du Groenland, Pagophilus groenlandicus, ours polaire, Ursus maritimus, prédation

Résumé

Le phoque du Groenland (Pagophilus groenlandicus), qui se reproduit dans la mer Blanche en février et en mars, migre vers les eaux libres des environs de Svalbard et de la terre François-Joseph dans la mer de Barents. Il se nourrit d’espèces pélagiques tout en suivant la lisière des glaces en recul vers le nord, jusqu’au bord des glaces polaires. Bien que l’on trouve des phoques du Groenland dans la région pendant l’été, ils sont principalement pélagiques et ne semblent pas beaucoup faire la proie des ours polaires (Ursus maritimus). Cependant, à l’occasion, de nombreux phoques du Groenland peuvent sortir de l’eau et se reposer sur la banquise, ou encore, ils peuvent se nourrir dans l’eau, sous la glace, et sortir respirer entre les floes. Lorsqu’un ours polaire s’approche de phoques du Groenland sur la glace, les phoques n’ont pas tendance à se sauver rapidement, comme le font les principales proies de l’ours polaire, soit le phoque annelé (Pusa hispida) et le phoque barbu (Erignathus barbatus). Dans cette situation, les ours polaires peuvent tuer plusieurs proies sans consommer leurs propres proies, ou sans charogner les phoques tués par d’autres ours. Ce comportement ne semble pas effrayer les autres phoques du Groenland se trouvant à proximité, qu’ils soient sur la glace ou dans l’eau, sous les floes. Ces concentrations inhabituelles de phoques du Groenland se trouvant sur la glace de mer peuvent être attribuables à la distribution et à l’abondance de poissons ou d’autres proies épontiques. Le fait qu’ils ne se sauvent pas en présence des prédateurs à la surface de la glace de mer résulte probablement des brèves sorties en grands nombres au printemps pendant la mise bas sur la glace de mer dans des zones où les conséquences de la prédation potentielle par l’ours polaire sont négligeables. Les rares incidents de phoques du Groenland tués par des ours à la surface de la banquise pendant l’été ne semblent pas avoir d’incidences importantes au niveau de la population de l’une ou l’autre des espèces.

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Publié-e

2019-06-17

Numéro

Rubrique

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