A Paleoenvironmental Study Tracking Eutrophication, Mining Pollution, and Climate Change in Niven Lake, the First Sewage Lagoon of Yellowknife (Northwest Territories)

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4720

Mots-clés :

étang de stabilisation, Arctique, paléolimnologie, stérols, isotopes d’azote stables, diatomées, chironomidés, lacs peu profonds

Résumé

Le lac Niven était le premier site d’évacuation des eaux usées de la ville de Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest, Canada) et il a reçu des eaux domestiques pendant plus de 30 ans. Ici, nous avons utilisé une carotte de sédiments à haute résolution pour analyser les anciens apports en eaux usées du lac Niven en comparant les changements dans les stérols sédimentaires et trois rapports diagnostiques pour la contamination fécale humaine, ainsi que les assemblages biologiques et la production générale du lac, selon les antécédents connus d’apports en eaux usées du lac de 1948 à 1981. Le coprostanol, souvent considéré comme le meilleur indicateur de contamination fécale humaine, augmentait d’environ 8 % à des profondeurs se situant entre 7,5 cm et 5 cm (~1950 à 1981) et était plus fiable pour évaluer la contamination par les eaux usées que les rapports diagnostiques des stérols. Des réponses atténuées dans les diatomées subfossiles et les assemblages chironomidés ont été notées dans les apports en eaux usées, et des réponses semblables ont été signalées dans d’autres sites eutrophiques de l’Arctique ainsi que dans de nombreux lacs peu profonds dominés par les macrophytes en général. Des changements plus marqués dans les diatomées et les chironomidés ont eu lieu une décennie après la fin des apports en eaux usées, dans les années 1990, une période étroitement liée aux années les plus chaudes à Yellowknife. La réponse après la fin de l’évacuation des eaux usées révélait une anoxie et possiblement une réaction positive à partir de la charge de phosphore interne. Cette réponse a peut-être été facilitée par le réchauffement récent du climat, provoquant ainsi un retard dans le rétablissement après l’eutrophisation. Les changements touchant les diatomées et les chironomidés du lac Niven témoignaient également de la pollution par les métaux, ce qui suggère que le lac a connu les effets conjugués de la contamination à l’arsenic provenant de l’exploitation minière à proximité.

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Publié-e

2018-06-01

Numéro

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