Strontium and Oxygen Isotope Profiles of Sequentially Sampled Modern Bison (Bison bison bison) Teeth from Interior Alaska as Proxies of Seasonal Mobility
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic4718Mots-clés :
bison, isotopes du strontium, échantillonnage séquentiel, écologie comportementale, mobilité, étude de l’intérieur de l’AlaskaRésumé
En général, les études qui portent sur la mobilité des animaux préhistoriques se servent d’analyses isotopiques des tissus séquentiellement formés, y compris les couches de développement des dents, afin d’en déduire les mouvements physiques dans l’environnement. Les rapports isotopiques du strontium (87Sr/86Sr) sont particulièrement utiles à cette fin, car ils varient géographiquement, surtout lorsqu’ils sont jumelés avec les rapports isotopiques stables de l’oxygène (δ18O), dont la variabilité est saisonnière. Ensemble, ces deux isotopes peuvent fournir des informations sur les habitudes de déplacement des animaux dans un paysage en fonction des saisons. Cependant, même si plusieurs études ont utilisé les valeurs 87Sr/86Sr et δ18O découlant des analyses des tissus séquentiellement formés à cette fin, peu d’analyses ont été effectuées chez les animaux modernes dont les habitudes de déplacement sont connues dans les régions de haute latitude. Dans cette étude pilote, nous avons séquentiellement échantillonné et analysé une deuxième molaire (M2) et deux troisièmes molaires (M3) de deux bisons (Bison bison bison) du troupeau de bisons du delta, troupeau qui réside dans l’intérieur de l’Alaska et dont les modèles de mobilité saisonnière sont connus et documentés. Les valeurs 87Sr/86Sr obtenues à partir des dents ont été comparées à un paysage isotopique de haute résolution 87Sr/86Sr pour la région et ont été jumelées aux analyses δ18O pour déterminer si les valeurs 87Sr/86Sr saisonnières correspondaient aux valeurs prévues pour les zones d’habitat saisonnières du bison. Les résultats indiquent que les valeurs 87Sr/86Sr et δ18O reflètent fidèlement les modèles connus de mobilité saisonnière du bison, et suggèrent que cette méthode pourrait servir à étudier les modèles de mobilité des bisons préhistoriques en Alaska et dans les régions de haute latitude environnantes.