Summer Climatic Moisture Balances for Yukon Xerophytic Grassland Slopes and Their Late-Wisconsinan Counterparts: Are Present-Day Grasslands Beringian Relicts?

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4715

Mots-clés :

Béringie, climat, évapotranspiration, herbages, bilan hydrique, paléovégétation, rayonnement solaire, Wisconsinien tardif, Yukon

Résumé

Le bilan hydrique climatique pour la saison d’été (précipitations moins évapotranspiration potentielle) des pentes topographiques favorisées par les herbages boréaux xérophytes actuels (aspects SSO avec pentes de 61 % à 65 %) dans le sud-ouest du Yukon a été comparé à celui de leurs homologues béringiens dénués de glace du Wisconsinien tardif (de 14 000 à 12 000 années cal. BP). L’objectif consistait à déterminer si les herbages actuels sont des relictes béringiens écologiquement plausibles ou des analogues. Le climat béringien a été représenté par des stations météorologiques avec des températures moyennes de 4 ˚C plus froides en juillet que celles des zones d’herbages actuelles. Tous les emplacements étaient dans l’Arctique. Les pentes d’herbages les plus couramment occupées recevaient un rayonnement solaire local maximal et représentaient vraisemblablement les positions topographiques les plus chaudes du paysage. Pendant l’été, leurs demandes d’évapotranspiration ont dépassé l’apport d’humidité de 200 mm dans une mesure de 189 mm. Pour les mêmes pentes, le bilan hydrique du Wisconsinien tardif pour la saison d’été s’établissait de - 57 mm à - 101 mm en raison des températures plus froides et des saisons de croissance plus courtes. Le bilan hydrique des pentes SSO du Wisconsinien tardif ressemblait à celui des aspects ONO-NO actuels, qui ne peuvent pas soutenir les herbages. Les différences en matière de déficit hydrique indiquaient que les herbages xérophytiques actuels étaient d’improbables relictes béringiens in situ ou des analogues. Autrement, on a supposé que les communautés actuelles de Calamagrostis purpurascens se sont formées pendant le maximum thermique de l’Holocène (de 11 000 à 9 000 années cal. BP), tandis que les communautés de Hesperostipa comata se sont formées il y a moins de 3 000 ans, après la migration postglaciaire des espèces du centre de l’Amérique du Nord.

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Publié-e

2018-06-01

Numéro

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