Testing for Geographic Variation in Survival of Spectacled Eider (<i>Somateria fischeri</i>) Populations in Chukotka, Russia and the Yukon-Kuskokwim Delta, Alaska

Auteurs-es

  • Diana V. Solovyeva
  • Vera Yu. Kokhanova
  • Melissa Gabrielson
  • Katherine S. Christie

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4670

Mots-clés :

eider à lunettes, Somateria fischeri, île Kigigak, île Ayopechan, taux de survie annuel, probabilités de recapture

Résumé

Les données en matière de variations de survie chez des populations nicheuses géographiquement distinctes peuvent donner un précieux aperçu de la dynamique des populations d’une espèce. La sous-population d’eiders à lunettes du delta Yukon-Kuskokwim, en Alaska, a chuté abruptement entre les années 1950 et les années 1990. Nul ne connaît les causes de ce déclin, mais elles pourraient être attribuables au faible taux de survie des femelles en lien avec la prédation et l’exposition au plomb dans les aires de reproduction. De 2014 à 2015, nous avons comparé les probabilités de survie annuelle des eiders à lunettes sur l’île Kigigak, dans le delta Yukon-Kuskokwim, en Alaska, et sur l’île Ayopechan, dans le delta Chaun, au Tchoukotcha, où des protocoles d’étude similaires sur le terrain ont été adoptés. La méthode du maximum de vraisemblance Cormack-Jolly-Seber a servi à estimer la survie apparente (φ) et la probabilité de recapture (p) à partir de données de marquage et de relocalisation. Nous avons tenté de déterminer a) si les sous-populations de la Russie et de l’Alaska avaient des taux de survie différents, b) si les taux de survie variaient d’une année à l’autre et c) si le taux de survie affichait une tendance à la hausse ou à la baisse au fil des ans à l’un ou l’autre des sites. Nous n’avons trouvé aucune preuve justifiant le taux de survie différent aux deux aires de reproduction au moyen de la comparaison des moyennes de survie au fil des ans, et nous n’avons pas trouvé de preuve importante permettant de déceler une tendance linéaire au fil des ans en matière de survie à l’un ou l’autre des deux sites. De plus, nos données ont permis d’étayer des modèles ayant des taux de survie annuels variables à l’île Kigigak et des taux de survie constants à l’île Ayopechan. Des contraintes en matière de taille d’échantillons ont empêché de faire l’estimation des taux de survie annuels à l’île Ayopechan. Le fait que nous n’ayons pas trouvé de différence entre les moyennes de survie des deux sites soutient l’idée selon laquelle la survie peut être tributaire des conditions des aires d’hivernage.

Téléchargements

Publié-e

2017-09-03