Polar bear (<i>Ursus maritimus</i>) Migration from Maternal Dens in Western Hudson Bay

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4668

Mots-clés :

aire de mise bas, baie d’Hudson, migration, orientation, ours polaire, reproduction, Ursus maritimus

Résumé

Parmi les vertébrés de l’Arctique, la migration constitue une stratégie de cycle biologique courante et pourtant, pour certaines espèces, certains des aspects de la migration sont toujours mal décrits. En février et en mars, les ours polaires (Ursus maritimus) de post-parturition de l’ouest de la baie d’Hudson, au Canada, migrent depuis leurs aires terrestres de mise bas vers la glace de mer avec leurs oursons de trois à quatre mois. Nous avons étudié cette migration en nous servant des données relatives à dix femelles adultes dotées de colliers satellitaires avec système de localisation GPS, données recueillies de 2011 à 2016. En moyenne, les déplacements dirigés vers la côte commençaient le 1er mars (étendue : du 31 janvier au23 mars) et pour se rendre jusqu’à la côte, il fallait en moyenne 7,8 jours. De leur aire de mise bas jusqu’à la côte, les ours parcouraient de 18 à 100 km (moyenne = 63 km) au taux moyen de 6,7 km/j. Les déplacements étaient fortement dirigés, avec une orientation approximative du nord-est, sans toutefois emprunter le chemin le plus court menant à la côte. Les modèles de migration observés ressemblaient beaucoup aux modèles déjà documentés, quoique la date de départ moyenne des aires de mise bas s’établissait à environ quatre jours plus tôt et que le taux de déplacement moyen ne correspondait qu’à 40 % du taux de la fin des années 1990. Compte tenu de la sensibilité des ours polaires au changement climatique, la phénologie de l’aire de mise bas pourrait constituer un paramètre significatif pour la surveillance à long terme.


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Publié-e

2017-09-03