New Radiocarbon Ages on Percussion-Fractured and Flaked Proboscidean Limb Bones from Yukon, Canada

Auteurs-es

  • Steven R. Holen
  • C. Richard Harington
  • Kathleen A. Holen

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4645

Mots-clés :

proboscidiens, mammouths laineux, Mammuthus primigenius, os avec traces d’enlèvements d’éclats issus de la percussion, datation au radiocarbone, Yukon, bassin de Old Crow, Klondike

Résumé

Des ossements de membres de proboscidiens découverts au Yukon dans les années 1960 et 1970 présentent des structures de fractures, des encoches et des traces d’enlèvements d’éclats caractéristiques de la percussion. En raison des propriétés uniques de l’os cortical proboscidien (provenant probablement d’un mammouth laineux Mammuthus primigenius ou, ce qui est moins probable, d’un mastodonte américain Mammut americanum), certains chercheurs ont avancé une hypothèse selon laquelle ces structures représentent des modifications intentionnelles faites au marteau en pierre par des humains, à des fins d’extraction de la moelle et de production d’outils en os. En tant que telles, ces structures de fractures témoignent de la présence ancienne d’humains dans l’est de la Béringie. Vers la fin des années 1980, la datation au radiocarbone a permis de déterminer que les fractures auraient été faites il y a environ 25 000 à 40 000 années radiocarbones avant le présent (14C ans BP). Nous faisons état de 11 nouveaux âges au radiocarbone établis au moyen de méthodes d’ultrafiltration sur un échantillon différent d’os provenant également du Yukon et présentant de semblables fractures et traces d’enlèvements d’éclats. Seulement deux des âges au radiocarbone font partie de la gamme attendue variant entre 25 000 et 40 000 14C ans BP. Six autres âges sont non finis, dont cinq ayant plus de 49 100 14C ans BP. Trois âges finis varient entre 46 500 et 50 500 14C ans BP et ont d’importants écarts-types, et ces âges pourraient également être non finis. Deux hypothèses testables ont été émises afin d’expliquer les structures de fractures observées, la première étant que les fractures ont été causées par des humains et la seconde étant que les fractures sont le résultat d’un processus géologique inconnu à ce jour. Des recherches plus approfondies s’imposent afin de mettre ces deux hypothèses à l’épreuve.

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Publié-e

2017-05-31

Numéro

Rubrique

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