Recent Hybridization between a Polar Bear and Grizzly Bears in the Canadian Arctic
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic4643Mots-clés :
ours polaire, Ursus maritimus, grizzli, Ursus arctos, hybride, microsatellites, Extrême-Arctique, Territoires du Nord-Ouest, détroit du Vicomte de MelvilleRésumé
La présence du grizzli se fait plus courante dans l’archipel Arctique de la région désignée des Inuvialuit depuis un certain temps, ce qui coïncide avec une période de changement environnemental. Ces dix dernières années, la présence d’ours polaires-grizzlis hybrides a été confirmée dans cette région, ce qui a déclenché d’importantes discussions et hypothèses relativement aux incidences de l’hybridation sur les espèces apparentées. Au moyen de récoltes, d’observations et de captures, nous avons documenté l’augmentation de la présence de grizzlis, alliées à des observations d’hybrides sur le terrain avec analyse génétique et analyse de parenté afin d’identifier quatre hybrides de première génération (F1) et quatre descendants d’hybrides F1 et de grizzlis (individus issus de rétrocroisements avec un grizzli). Nous faisons remonter ces huit hybrides à une seule ourse polaire qui s’est accouplée avec deux grizzlis. Nous avons prélevé un échantillon d’un de ses compagnons sur la glace de mer de l’Extrême-Arctique et avons déduit le génotype de l’autre à partir de ses cinq descendants. Les deux grizzlis mâles sont des géniteurs de la génération F1 et de la génération du rétrocroisement avec un grizzli. Donc, ce qui semblait être, au début, une montée soudaine d’hybridation dans l’ouest de l’Arctique canadien est attribuable à l’accouplement inhabituel de trois parents non hybrides. La rupture des obstacles auxquels les espèces font face pourrait commencer par les préférences d’accouplement atypiques de certains individus. Toutefois, la situation dont il est ici question remonte à une seule ourse polaire qui a été tuée, avec trois de ses descendants connus de la génération F1.