Seabird Transfer of Nutrients and Trace Elements from the North Water Polynya to Land during the Mid-Holocene Warm Period, Carey Islands, Northwest Greenland + Supplementary Appendix Figure S1 (See Article Tools)

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4577

Mots-clés :

mercure, cadmium, oiseaux marins, guano, tourbe, polynie des eaux du Nord, Holocène, maximum thermique

Résumé

On sait aujourd’hui que le guano d’oiseaux marins provenant des grandes colonies nicheuses fait augmenter les teneurs en métaux-traces dans les milieux terrestres adjacents et que tous les océans sont contaminés au Hg, au Cd et autres métaux. Toutefois, l’effet du guano d’oiseaux marins dans la période préindustrielle a rarement fait l’objet d’études. Nous avons utilisé des isotopes stables de carbone d’azote et des analyses d’oligoéléments d’une carotte de tourbe, qui représente environ 2000 ans d’accumulation de matières organiques, pour examiner l’effet de la présence d’une colonie d’oiseaux marins qui a existé dans le nord de la baie de Baffin pendant le maximum thermique de l’Holocène (environ 8000 à 5000 ans BP) sur les oligoéléments et les nutriments. Même si les concentrations de C et de N étaient semblables à celles se trouvant dans d’autres tourbes, les données isotopiques ont démontré que la principale source de N, et une source mineure de C, provenaient de matières organiques marines, indiquant ainsi que les oiseaux marins inconnus étaient des espèces piscivores qui y ont résidé l’été pendant 2000 ans. Les concentrations de Cd, Br, Sr et Zn dans la tourbe étaient d’un ordre de grandeur supérieur à celles des tourbières ombrotrophes (alimentées par l’air) d’ailleurs, tandis que les concentrations de Hg et de Cu étaient semblables à celles d’autres tourbes, ce qui laisse sous-entendre des niveaux relativement bas de Hg et Cu dans le guano. Ce résultat concernant le Hg est surprenant, car il est contraire aux études modernes sur les oiseaux marins démontrant que le guano a considérablement augmenté les concentrations de Hg dans l’environnement. Cette augmentation pourrait être attribuable aux concentrations de Hg dans les réseaux alimentaires marins de l’Arctique lors de la période préindustrielle, d’un ordre de grandeur inférieur aux concentrations d’aujourd’hui.

Téléchargements

Fichiers supplémentaires

Publié-e

2016-09-02