The Use of the Iñupiaq Technique of Tundra Sodding to Rehabilitate Wetlands in Northern Alaska + Supplementary Appendix Tables (See Article Tools)

Auteurs-es

  • Timothy C. Cater
  • Charles Hopson
  • Bill Streever

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4518

Mots-clés :

Iñupiat, ivruq, engazonnement, gazon, zones humides, North Slope, Alaska, champ pétrolifère de la baie Prudhoe, réhabilitation des terres, revégétalisation, restauration

Résumé

L’engazonnement de la toundra, nouvelle technique qui permet de remettre en état les zones humides perturbées de l’Arctique, s’appuie sur les connaissances traditionnelles Iñupiaq. C. Hopson, aîné Iñupiaq de Barrow et auteur de cet article, a guidé la mise au point et l’application sur le terrain de cette nouvelle technique en faisant part des connaissances traditionnelles qu’il a acquises de ses aînés alors qu’il était jeune. Comparativement à d’autres techniques de réhabilitation, l’engazonnement de la toundra comporte plusieurs avantages, le plus important étant l’établissement d’une communauté végétale mûre d’espèces indigènes au cours d’une seule saison de croissance. Pendant toutes les années d’échantillonnage, les communautés végétales des sites engazonnés étaient dominées par deux plantes graminoïdes rhizomateuses, Eriophorum angustifolium et Carex aquatilis. Les laîches étaient également dominantes au cours de toutes les années de la toundra de référence. Par ailleurs, 18 autres espèces vasculaires (poacées, plantes sempervirentes, arbustes caducs et plantes herbacées non graminoïdes) se retrouvaient couramment au sein des communautés végétales de la toundra de référence et des sites engazonnés. Les résultats de deux à cinq saisons de croissance indiquent que l’engazonnement de la toundra peut réduire l’affaissement général en raison du dégel du pergélisol peu profond. Nous avons récolté de la toundra à trois occasions dans un secteur destiné à être transformé en gravière. Au cours des étés 2007 et 2008, nous avons transplanté 334 m2 de toundra dans certaines parties de trois sites afin de mettre cette méthode à l’épreuve. Puis à l’été 2010, nous nous sommes appuyés sur l’expérience tirée de ces travaux pour réhabiliter un site au grand complet (1 114 m2). La technique de l’engazonnement de la toundra exige beaucoup de main-d’oeuvre et coûte cher comparativement aux autres techniques de réhabilitation, mais elle présente des avantages qui permettent de justifier le recours à cette technique lorsque le rétablissement rapide d’un site perturbé s’impose.

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Publié-e

2015-12-03