Effects of Gas Flaring on the Behavior of Night-migrating Birds at an Artificial Oil-production Island, Arctic Alaska

Auteurs-es

  • Robert H. Day
  • John R. Rose
  • Alexander K. Prichard
  • Bill Streever

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4507

Mots-clés :

Alaska, comportement, Clangula, collision, eider, brûlage du gaz à la torche, mouette, attraction à la lumière, huard, migration, canard de mer, oiseau de rivage, Somateria

Résumé

Nous avons étudié les taux de déplacement et le comportement de vol général des troupeaux d’oiseaux captés par radar ou consignés visuellement à l’île Northstar, dans l’Alaska de l’Arctique, du 13 au 27 septembre 2002. Pendant presque toute cette période (du 13 au 19 et du 21 au 27 septembre), il n’y a pas eu de brûlage de gaz à la torche, mais la nuit du 20 septembre, il y a eu un important brûlage de gaz à la torche. Les taux de déplacement des cibles radar et des troupeaux d’oiseaux consignés visuellement pendant la première tranche d’environ 50 % à 60 % de la nuit étaient beaucoup moins élevés pendant la période où il n’y avait pas de brûlage à la torche que pendant la nuit où il y a eu brûlage à la torche, tandis que pendant la deuxième tranche d’environ 40 % à 50 % de la nuit, les taux de déplacement étaient semblables pendant toutes les périodes. Le comportement de vol général des oiseaux a également affiché une différence considérable. De plus grands pourcentages de cibles radar et de troupeaux d’oiseaux adoptaient un comportement de vol rectiligne (direct) pendant les périodes où il n’y avait pas de brûlage à la torche, et de plus grands pourcentages de cibles radar et de troupeaux d’oiseaux affichaient un comportement de vol non rectiligne (erratique et indirect) pendant la période où il y a eu brûlage à la torche. La nuit du brûlage à la torche, la vive illumination n’a semblé avoir un effet qu’après le coucher du soleil, quand les troupeaux d’oiseaux encerclaient l’île après avoir été attirés depuis un endroit qui semblait très lointain. Tant pour l’échantillonnage prélevé par radar que par consignation visuelle, le nombre de troupeaux d’oiseaux s’approchant de l’île diminuait dans le courant de la soirée, et l’attrait de la lumière émanant du brûlage à la torche semblait également diminuer. La visibilité de la lune semblait avoir peu d’effet sur le comportement des oiseaux. Puisque l’illumination provenant du brûlage prolongé à la torche exerce une si grande force d’attraction chez les oiseaux migrateurs, et puisque la plupart des troupeaux d’oiseaux volent en basse altitude au-dessus de l’eau, le torchage effectué sur les plateformes pétrolières côtières et extracôtières dans l’Alaska de l’Arctique devrait être positionné plus haut que les altitudes moyennes de vol des oiseaux migrateurs afin de réduire les risques d’incinération.

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Publié-e

2015-08-13