The European Plate Observing System and the Arctic

Auteurs-es

  • Kuvvet Atakan
  • Louise W. Bjerrum
  • Hilmar Bungum
  • John F. Dehls
  • Amir M. Kaynia
  • Henk Keers
  • Halfdan P. Kierulf
  • Tormod Kværna
  • Tor Langeland
  • Conrad D. Lindholm
  • Valérie Maupin
  • Lars Ottemöller
  • Mathilde B. Sørensen
  • Mo Yan Yuen

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4446

Mots-clés :

croûte terrestre, Arctique, EPOS, infrastructure de recherche, sismologie, tectonique

Résumé

Le système European Plate Observing System (EPOS) vise l’intégration des infrastructures actuelles en sciences de la croûte terrestre afin de ne former qu’une seule infrastructure pour que les spécialistes des sciences de la Terre des quatre coins de l’Europe puissent combiner, modéliser et interpréter des ensembles de données multidisciplinaires moyennant diverses échelles de temps et de longueur. Un des principaux objectifs consiste plus particulièrement à intégrer les infrastructures de recherche existantes se rapportant aux domaines de la sismologie, de la géodésie, de la géophysique, de la géologie, de la physique des roches et de la volcanologie à l’échelle paneuropéenne. La valeur ajoutée de cette intégration n’est pas visible au moyen des analyses individuelles des données émanant de chaque infrastructure de recherche. Elle doit plutôt être considérée à la lumière d’une perspective à long terme, lorsque les changements qu’impliquent les résultats de recherche scientifique actuels auront été entièrement réalisés et que les incidences sur la société seront claires. Le système EPOS est en train d’amorcer sa phase de mise en oeuvre. Cette phase succède à la phase préparatoire de quatre ans pendant laquelle 18 pays membres de l’Europe ont soumis plus de 250 infrastructures de recherche en vue de l’édification de cette vision paneuropéenne. L’Arctique couvre une grande partie de la plaque européenne et par conséquent, il joue un rôle important dans les travaux de recherche portant sur la croûte terrestre en Europe. Cependant, le milieu de travail de l’Arctique n’est pas sans défis. Premièrement, la majorité de la limite de la plaque européenne se trouvant dans l’Arctique est située au large, ce qui signifie que des réseaux marins doivent être aménagés pour permettre l’observation de la croûte terrestre. Deuxièmement, de la glace recouvre l’océan Arctique, là où la limite de la plaque européenne traverse la dorsale de Gakkel, ce qui signifie qu’il faut recourir à des technologies innovatrices pour surveiller la déformation de la croûte terrestre. C’est pourquoi les travaux de recherche doivent nécessairement se faire en collaboration avec d’autres disciplines comme l’océanographie physique, l’acoustique marine et la géobiologie. L’établissement d’infrastructures de recherche efficaces capables de faire face à ces conditions rigoureuses s’avère essentiel, tant pour réduire les coûts que pour stimuler la recherche multidisciplinaire.

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Publié-e

2015-01-13

Numéro

Rubrique

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