Recovery of Tundra Vegetation Three Decades after Hydrocarbon Drilling with and without Seeding of Non-Native Grasses + Supplementary Appendices (See Article Tools)

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4445

Mots-clés :

traitements de revégétalisation, basse toundra arctique, invasion par les plantes, exploration pétrolière et gazière, Refuge d’oiseaux de l’île Kendall, surveillance à long terme

Résumé

L’exploration pétrolière et gazière effectuée dans les années 1970 a laissé des puits abandonnés et des bassins à boue contenant des résidus de forage dans la région du delta du Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada. Un à deux ans après que les puits ont été mis hors service, un ensemble de sites a été fertilisé et ensemencé avec des graminées non indigènes afin de vérifier si ces traitements pouvaient accélérer le rétablissement de la végétation et empêcher l’érosion du sol. Dans le but d’examiner l’incidence des traitements d’ensemencement sur la récupération des sites après trois décennies, nous avons échantillonné des bassins à boue ensemencés et non ensemencés, ainsi que la végétation de la toundra adjacente non perturbée dans la région du delta du Mackenzie. Sur 12 sites de bassins à boue (six sites ensemencés et fertilisés et six sites non ensemencés et non fertilisés) situés en basse et haute toundra arctique, des données environnementales ont été récoltées et des relevés de végétation ont été effectués. Les analyses multivariées (NMDS et perMANOVA) ont indiqué que les traitements d’ensemencement et de fertilisation ont eu un impact petit, mais significatif sur les communautés végétales au sommet des bassins à boue en basse toundra arctique. Les communautés végétales présentes au sommet des bassins à boue de tous types étaient significativement différentes de celles trouvées dans la toundra non perturbée environnante, même plus de 30 ans après l’abandon des puits. De plus, des graminées non indigènes ont été trouvées sur les bassins à boue ensemencés et non ensemencés, mais pas dans la toundra adjacente non perturbée. La toundra non perturbée semble résistante à la propagation d’espèces introduites de graminées, alors que les zones perturbées telles que les bassins à boue fournissent des habitats plus favorables à la persistance de plantes non indigènes.

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Publié-e

2015-02-23

Numéro

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