A Review of Thick-Billed Murre Banding in the Canadian Arctic, 1950–2010

Auteurs-es

  • Anthony J. Gaston
  • Gregory J. Robertson

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4419

Mots-clés :

L.M. Tuck, guillemot de Brünnich, Uria lomvia, chasse, baguage, populations

Résumé

Les débuts du baguage des guillemots de Brünnich Uria lomvia dans l’Arctique canadien remontent aux années 1950, sous l’égide de L.M. Tuck à l’occasion de sa visite de trois des plus grandes colonies de nidification au Canada. Jusqu’en 2010, le baguage a été effectué à huit des dix grandes colonies de nidification, pour un total de plus de 1 000 oiseaux bagués à l’île Coburg, à cap Hay et à l’île Bylot, dans l’Extrême-Arctique, ainsi qu’au détroit de Digges et à l’île Coats, dans le nord de la baie d’Hudson. Puisque les guillemots de Brünnich sont des oiseaux qui vivent longtemps, le baguage à grande échelle peut donner des résultats pendant des années. Jusqu’en 2010, les quelque 89 000 baguages effectués dans l’Arctique canadien se sont traduits par 1 757 récupérations d’oiseaux utilisables, la vaste majorité d’entre eux ayant été tuée par des chasseurs de l’ouest du Groenland ou de Terre-Neuve-Labrador. Il n’y avait aucun changement apparent dans le modèle géographique à grande échelle des oiseaux récupérés au cours de la période examinée, mais la proportion de bagues récupérées a diminué. Plusieurs périodes de récupérations plus grandes ou moins grandes que prévu peuvent être attribuées à des événements particuliers : un état anormal des glaces, la pêche intensive au filet maillant et le mazoutage en mer. Par conséquent, le baguage a représenté un outil utile non seulement pour déterminer les lieux de migration et les aires d’hivernage, mais aussi pour repérer les sources transitoires de mortalité accrue.

Mots clés : L.M. Tuck, guillemot de Brünnich, Uria lomvia, chasse, baguage, populations

Téléchargements

Publié-e

2014-11-20