Double Brooding by the Northern Wheatear on Baffin Island

Auteurs-es

  • David J.T. Hussell
  • Franz Bairlein
  • Erica H. Dunn

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4387

Mots-clés :

deuxième nichée, traquet motteux, Oenanthe oenanthe, passereau de l’Arctique, théorie du cycle biologique

Résumé

La plupart des passereaux nicheurs de l’Arctique n’élèvent qu’une nichée par saison, vraisemblablement parce l’été est trop court dans l’Arctique, ce qui ne laisse pas de temps pour une deuxième nichée. Ici, nous décrivons les premiers cas pour lesquels deux nichées ont été élevées ou tentées d’être élevées, après le succès d’envol de la première nichée chez une population de traquets motteux (Oenanthe oenanthe) nichant dans l’Arctique, à Iqaluit, au Nunavut, Canada, en 2010 et en 2011. Dans un des cas, le même couple d’oiseaux a élevé les deux nichées. Dans un deuxième cas, la femelle qui a élevé la première nichée a eu sa deuxième nichée avec un autre mâle. Dans un troisième cas, nous ne savons pas si le mâle était le même pour les deux nichées. Les trois femelles qui ont essayé d’élever deux nichées ont fait leur première ponte de quatre à six jours plus tôt que la date médiane estimée de ponte des premiers oeufs, ce qui a représenté environ 6 % de toutes les femelles à l’étude. Parmi les contraintes auxquelles font face les femelles qui tentent d’élever deux nichées, notons non seulement les courts étés, mais aussi la nature et l’abondance des approvisionnements alimentaires, les concessions mutuelles entre le succès de la première nichée et celui de la deuxième nichée, et les effets des stratégies d’une nichée ou de deux nichées sur la survie et l’efficacité de la reproduction future des adultes.

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Publié-e

2014-05-28

Numéro

Rubrique

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