Ultraviolet Vision May Enhance the Ability of Reindeer to Discriminate Plants in Snow

Auteurs-es

  • N.J.C. Tyler
  • G. Jeffery
  • C.R. Hogg
  • K.-A. Stokkan

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4381

Mots-clés :

albédo, caribou, Rangifer, renne, fourrage, neige, ultraviolet, plantes vasculaires, vision

Résumé

Le cristallin et la cornée de l’oeil du caribou (aussi connu sous le nom de renne) (Rangifer tarandus) transmettent une lumière ultraviolette (UV), à laquelle la rétine envoie une réponse électrophysiologique. Ici, nous faisons le lien entre cette observation et l’environnement visuel inhabituel de ces animaux, puis nous proposons que leur sensibilité à la lumière UV enrichit leur vision dans la faible luminance de l’hiver polaire. Pour que cet enrichissement ait lieu, il est essentiel que les composantes fonctionnelles de l’environnement, comme les plantes fourragères, soient visuellement saillantes sous la luminance UV naturelle. Il ne va cependant pas de soi que c’est le cas. Bien que la matière organique absorbe généralement le rayonnement ultraviolet, la diffusion puissante de la lumière UV découlant de la présence des cristaux de neige peut avoir pour effet de réduire le contraste avec l’arrière-plan. Par conséquent, nous avons enregistré des images ultraviolettes de la végétation in situ dans des pâturages couverts de neige sous la luminance naturelle de l’hiver (en mars), dans le nord de la Norvège. Pour chacune des scènes de végétation, nous avons fait trois images monochromes numériques, soit 350 à 390 nm (UV seulement), 400 à 750 nm (sans UV) et 350 à 750 nm (contrôlé), respectivement. Les plantes à la surface de la neige apparaissaient en fort contraste achromatique contre la neige dans le cas des images en UV seulement. Le contraste était beaucoup plus grand dans les images en UV seulement que dans les images correspondantes pour lesquelles l’UV était bloqué. Nous concluons que les plantes sont visuellement saillantes sous la luminance UV naturelle aux longueurs d’onde auxquelles le Rangifer est sensible. Cette sensibilité est susceptible d’améliorer l’aptitude de cet animal à distinguer le fourrage dans la neige, particulièrement en situation de faible luminance relativement enrichie en UV, au crépuscule.

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Publié-e

2014-05-28

Numéro

Rubrique

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