Birds and Mammals of Prince Leopold Island, Nunavut, 1975–2012
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic4363Mots-clés :
oiseaux, mammifères, Extrême-Arctique, changement climatique, migrationRésumé
L’île Prince Leopold recèle la plus importante colonie d’oiseaux marins de l’Extrême-Arctique canadien. Un campement de recherche d’Environnement Canada installé sur l’île a été occupé pendant diverses périodes (d’une moyenne de 37 jours) échelonnées sur 18 étés, allant de 1975 à 2012. Bien que les études aient principalement porté sur la biologie des colonies d’oiseaux marins, des notes connexes ont été prises à l’égard de l’observation d’autres oiseaux et de mammifères. L’observation de quarante-sept espèces d’oiseaux, dont 12 étaient des oiseaux nicheurs, de six espèces de mammifères terrestres, de quatre phoques et de trois baleines a été consignée sur l’île ou à partir de l’île. Au cours des années à l’étude, les observations de mouettes blanches et de bernaches cravants ont diminué, tandis que les observations de faucons pèlerins et les observations de nidification de bécasseaux de Baird ont augmenté. Le lemming variable a envahi l’île en 2009, et de nombreuses preuves de sa présence ont été trouvées en 2012. La présence du renard arctique s’est également amplifiée. Une partie ou la totalité de ces changements pourrait être attribuable au réchauffement planétaire et aux précipitations accrues dans la région. Onze espèces de petits passereaux qui ne se reproduisent normalement pas au nord de la limite forestière ont été répertoriées, la plupart du temps en juin, ce qui suggère que leur présence était attribuable au dépassement de la migration. La présence régulière des passereaux du sud laisse entrevoir que la colonisation de l’archipel Arctique par les espèces subarctiques pourrait se produire rapidement si le climat et la végétation devenaient plus appropriés.
Mots clés : oiseaux, mammifères, Extrême-Arctique, changement climatique, migration