Temporal Patterns of Arctic and Subarctic Zooplankton Community Composition in Jones Sound, Canadian Arctic Archipelago (1961–62, 1963)

Auteurs-es

  • Spencer Apollonio

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4333

Mots-clés :

zooplancton de l’Arctique, eaux arctiques et subarctiques, copépodes, masses d’eau

Résumé

L’analyse d’ensembles de zooplancton prélevés au cours d’un hiver (1961-1962) et au début d’un été (1963) dans le détroit de Jones, archipel arctique canadien, a permis de repérer 31 espèces et formes de vie, dominées par 11 espèces de copépodes. Ces ensembles sont les plus anciens ensembles à avoir été répertoriés au sein de l’archipel. Ces données prélevées il y a 50 ans forment un fondement historique susceptible d’aider à analyser les incidences des tendances changeantes de la répartition des glaces de mer. Les espèces de copépodes relevées en fonction du diagnostic de la masse d’eau dans le cadre de cette étude variaient d’une saison à l’autre. Les copépodes ayant des affinités avec l’eau boréale subarctique atlantique étaient présents en hiver, mais absents ou en quantité restreinte en été, tandis que ceux ayant des affinités avec l’eau du bassin arctique étaient absents ou en quantité restreinte l’hiver, mais présents ou en plus grand nombre l’été. Ces variations sur le plan des espèces de copépodes pourraient être attribuables à la présence ou aux proportions variées d’eau atlantique boréale ou d’eau du bassin arctique dans le détroit de Jones, telles que le suggèrent également les données physiques et chimiques océanographiques concurrentes. Les espèces de copépodes repérées dans le détroit de Jones sont également présentes ou dominantes dans des eaux arctiques comparables, de l’est du Groenland jusqu’à la mer de Beaufort et dans le bassin arctique, tel que signalé ailleurs, et tous les rapports diffèrent considérablement quant au nombre relatif d’espèces présentes de saison en saison ou d’année en année. Les différences relevées au détroit de Jones sont répertoriées entre les données communiquées ici et celles de l’été 1980 communiquées ailleurs. On suggère que ces variations sont aussi le reflet de la présence ou de proportions différentes d’eau boréale atlantique et d’eau du bassin arctique. On en conclut que les eaux du détroit de Jones et celles d’autres endroits de l’Extrême-Arctique sont assujetties à la présence ou à l’absence d’eau du bassin arctique et d’eau boréale atlantique, et que la composition des communautés de copépodes est indicative de ces changements.

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Publié-e

2013-11-22