Integrating Traditional and Scientific Knowledge through Collaborative Natural Science Field Research: Identifying Elements for Success
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic4143Mots-clés :
connaissances traditionnelles, étude sur le terrain, étude collaborative sur le terrain, écologie, chiton noir, Katharina tunicata, glace de mer, collaboration, Alutiiq, InuitRésumé
Nous discutons de deux récents projets ayant eu pour but d’examiner le rôle d’études environnementales collaboratives sur le terrain, tant sur le plan de la recherche que sur le plan des interactions entre les chercheurs universitaires et les résidents expérimentés des localités visées. Le projet Bidarki se penchait sur les chitons noirs (Katharina tunicata) de la basse péninsule Kenai, en Alaska. La conclusion selon laquelle le déclin des chitons fait partie d’un déclin en série d’invertébrés intertidaux s’appuie sur des études collaboratives sur le terrain, sur des données archéologiques, sur des dossiers historiques ainsi que sur des entrevues de résidents des localités. Pour sa part, le projet Siku-Inuit-Hila a eu comme objectif d’étudier la glace de mer à Barrow, en Alaska; à Clyde River, au Nunavut; et à Qaanaaq, au Groenland. Les données quantitatives provenant de lieux d’observation entretenus localement ont été supplémentées par les échanges de connaissances des chasseurs des collectivités et par les discussions de groupes de travail locaux visant à mieux comprendre la dynamique physique et l’utilisation humaine de la glace de mer à chaque endroit. Nous en concluons que des travaux de planification et de préparation attentionnés, accompagnés d’efforts visant à nouer des liens personnels étroits, peuvent accroître la possibilité que les études collaboratives sur le terrain soient productives, agréables et valorisantes.Téléchargements
Publié-e
2011-12-05
Numéro
Rubrique
Articles