Lemming–Food Plant Interactions, Density Effects, and Cyclic Dynamics on the Siberian Tundra

Auteurs-es

  • Sam Erlinge
  • Dennis Hasselquist
  • Göran Högstedt
  • Tarald Seldal
  • Peter Frodin
  • Mikael Svensson

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4141

Mots-clés :

lemming, dynamique cyclique, interactions entre les lemmings et les végétaux alimentaires, effet de la densité, toundra de la Sibérie

Résumé

En théorie, les interactions trophiques peuvent produire une dynamique cyclique de rongeurs microtinés, mais en plus de cela, il faut des interactions sociales pour donner lieu à la cyclicité. Nous avons mis à l’épreuve l’hypothèse induite de défense en tant que composante intégrale des cycles multi-annuels en analysant les données relatives aux populations de lemming brun (Lemmus sibiricus Kerr) et les taux d’inhibiteurs de la trypsine (TI) et de protéines libres (SPP) se trouvant dans leur nourriture végétale. Nous avons recueilli des données à 12 emplacements le long de la côte paléarctique des toundras en 1994 et avons corrélé ces mesures à la densité des lemmings ainsi qu’à la phase du cycle. Une corrélation négative entre la densité des lemmings et TI/SPP dans Carex a été trouvée à 12 emplacements. La phase du cycle avait tendance à donner une corrélation significative avec TI/SPP, et les végétaux faisant l’objet d’un pâturage par les lemmings réagissaient avec un certain retard. Les masses de pancréas, soit l’organe producteur des enzymes protéolytiques, co-variait négativement avec TI/SPP. Ces constatations cadrent avec les prédictions émanant de l’hypothèse induite de défense. Par contre, les efforts de reproduction ne se conformaient pas aux prédictions mais co-variaient fortement en fonction de la densité. Les données sont en accord avec la théorie prédisant qu’en plus des interactions trophiques, il faut une certaine autorégulation pour créer une dynamique cyclique. Nos données montrent qu’à elle seule, l’hypothèse de défense des végétaux ne constitue pas une explication suffisante à la cyclicité. Plusieurs facteurs entrent en interaction, dont la prédation, la qualité de la nourriture (ce qui comprend les produits chimiques induits de la défense) et la compétition intraspécifique.

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Publié-e

2011-12-05