Spatial Variability of the Dominant Climate Signal in <i>Cassiope tetragona</i> from Sites in Arctic Canada

Auteurs-es

  • Shelly A. Rayback
  • Andrea Lini
  • Gregory H.R. Henry

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4083

Mots-clés :

Cassiope tetragona, dendrochronologie, analyse d’isotopes stables, carbone 13, arbustes, Arctique

Résumé

Notre étude prend la forme d’une enquête sur la nature du signal d’effet de serre au sein de trois populations arctiques d’arbustes nains Cassiope tetragona à l’aide de techniques d’analyse dendrochronologique et d’isotopes stables. Nous présentons 15 nouvelles chronologies de C. tetragona provenant de trois emplacements (îles Axel Heiberg, Bathurst et Devon) dans la partie est de l’Arctique canadien, dont trois de ces chronologies représentent la première série chronologique de rapport isotopique de carbone stable continu (δ¹³C) à avoir été établie pour des arbustes de l’Arctique. Des analyses de corrélation et de régression à plusieurs variables ont permis de révéler que des facteurs climatiques différents et variables ont exercé une influence sur les chronologies au sein des trois emplacements et entre ceux-ci. À l’emplacement de l’île Axel Heiberg, les influences climatiques dominantes par rapport à la montaison annuelle étaient les précipitations d’été de l’année précédente (t-1) et de l’année en cours (t), tandis que la production annuelle des boutons à fleur était influencée par les précipitations d’hiver (t) et les températures du printemps. À l’île Bathurst, la production annuelle de boutons à fleur réagissait à (t-1), soit le nombre d’heures d’ensoleillement pendant la saison de croissance et les précipitations d’hiver et à (t), soit les températures en fin de saison de croissance et l’humidité disponible. Notre analyse des modèles des îles Axel Heiberg and Bathurst a révélé l’influence positive des températures d’hiver (t-1) sur les valeurs de δ13C — et à l’île Bathurst seulement, des heures d’ensoleillement du printemps (t-1). L’influence conjointe de ces paramètres sur l’humidité disponible au printemps laisse entendre que les rapports de δ13C varient en fonction de la conductance stomatique. À l’île Devon, les valeurs de δ13C varient en fonction de (t) et de (t-1), soit les températures du printemps et de l’été ainsi que le rayonnement solaire du printemps et de l’automne, qui exercent, à leur tour, une influence sur le taux de photosynthèse. Notre étude vient appuyer la nouvelle hypothèse selon laquelle les arbustes de l’Arctique sont sensibles au climat. Cependant, nos lieux d’échantillonnage étaient caractérisés par une importante variation spatiale en matière de réponse climatique des végétaux. Cette variation pourrait se rattacher à la sensibilité de l’emplacement, ou à la variabilité climatique attribuable aux différences géographiques et topographiques, ou encore, à ces deux éléments.  

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Publié-e

2011-03-09

Numéro

Rubrique

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