Distribution and Community Characteristics of Staging Shorebirds on the Northern Coast of Alaska
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic3334Mots-clés :
oiseau de rivage, post-reproduction, halte migratoire, répartition, composition de la population, phénologie, sélection de l’habitat, levé aérien, changement climatique, développement industriel, plaine côtière de l’Arctique, AlaskaRésumé
Des études aviaires réalisées dans les années 1970 sur la plaine côtière de l’Arctique en Alaska ont permis de constater que les habitats du littoral côtier revêtent de l’importance pour les oiseaux de rivage nicheurs de l’Arctique en halte migratoire avant la migration d’automne. Cependant, relativement peu d’information récente, à grande échelle ou quantitative existe à propos de l’utilisation que font les oiseaux de rivage des haltes migratoires de cette région. Afin de localiser des zones de concentration possibles d’oiseaux de rivage dans la région littorale de la plaine côtière de l’Arctique, nous avons effectué des levés aériens du sud-ouest de la lagune Kasegaluk dans la mer des Tchouktches jusqu’à Demarcation Point dans la mer de Beaufort au cours des étés allant de 2005 à 2007. Ces levés ont permis de repérer des concentrations durables d’oiseaux de rivage en halte migratoire au cours d’une même année ainsi que d’une année à l’autre à la baie Peard, à pointe Barrow et à la lagune Elson, au cap Simpson de même que de la baie Smith jusqu’au cap Halkett. Parmi les deltas de rivières de la mer de Beaufort, les deltas Sagavanirktok et Kongakut comptaient de fortes concentrations d’oiseaux de rivage en halte migratoire. Nous avons également recueilli des données sur les caractéristiques des populations d’oiseaux de rivage, sur la phénologie des haltes migratoires de même que sur l’utilisation des habitats en 2005 et en 2006 au moyen de levés terrestres effectués à six camps, soit celui de la lagune Kasegaluk, de la baie Peard, de la pointe Barrow et de la lagune Elson, du delta Colville, du delta Sagavanirktok et du delta Okpilak. La population d’oiseaux de rivage était plus homogène et diverse (homogénéité E et Shannon Weiner H’) le long de la mer de Beaufort comparativement à la mer des Tchouktches, ainsi qu’en 2005 par rapport à 2006. La phénologie en halte migratoire variait selon les espèces et les emplacements, et différait pour plusieurs espèces de celles signalées dans le cadre d’études ultérieures. Nos résultats laissent croire à l’existence de trois guildes d’habitats de fourrage chez les espèces d’oiseaux de rivage observées dans cette étude : plage de gravier, vasière et marais salant ou bordure d’étang. La comparaison des données recueillies au milieu des années 1970 laisse entendre que ces associations de fourrage se sont conservées au fil du temps. Les résultats découlant de cette recherche seront utiles aux gestionnaires de terres dans le cadre de la surveillance des effets des conditions environnementales changeantes et de l’activité humaine sur les oiseaux de rivage et leurs habitats de l’Arctique alaskien.Téléchargements
Publié-e
2010-12-03
Numéro
Rubrique
Articles