An Evaluation of Household Country Food Use in Makkovik, Labrador, July 1980-June 1981

Auteurs-es

  • M.G. Alton Mackey
  • R.D. Orr

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1747

Mots-clés :

Economic conditions, Food, Income, Inuit, Subsistence, Makkovik, Labrador

Résumé

 

C'est par l'expression « nourriture sauvage » que les habitants de la côte du Labrador désignent le gibier, les poissons et les plantes qu'ils se procurent eux-mêmes. La nourriture sauvage continue de jouer un rôle important dans le bien-être économique, physique et social des familles des localités situées sur la côte du Labrador. L'objectif de cette enquête était d'étudier l'approvisionnement en nourriture sauvage de Makkovik Labrador, 333 habitants, au cours d'un cycle alimentaire allant du 2 juillet 1980 au 31 juin 1981. Cette étude donne un aperçu des quantités d'espèces recueillies, des variations au niveau de la consommation de chaque foyer et les modes de consommation par habitant.

Au cours de l'année d'étude, soit de juillet 1980 à juin 1981, les foyers de Makkovik ont amassé 28 397 kilos de mammifères de campagne, de poissons et d'oiseaux ainsi que 832 kilos de baies dans leur milieu. C'est le caribou Rangifer tarandus, Linnaeus, qui a constitué la plus grande quantité de nourriture sauvage, soit 10 960 kilos. Les prises de poissons se sont élevées à 8574 kilos et celles d'oiseaux sauvages à 5334 kilos. La quantité de phoques capturés durant l'année d'étude s'est élevée à 3170 kilos. Cette quantité semble être une sous-estimation du niveau prévu par la localité. Les autres mammifères marins et terrestres n'ont pas beaucoup contribué à l'économie locale durant l'année d'étude.

Quarante trois pour cent des foyers participants ont recueilli au minimum 455 kilos durant l'année d'étude. Ces foyers représentent 54% de la population et les quantités de nourriture récoltées par eux représentent les deux tiers du total des récoltes. Les prises de caribou, de phoques, d'oiseaux et de poissons ne sont par réparties de manière égale entre les foyers. Trente-deux pour cent des foyers avaient un accès limité ou nul aux caribous et 13% on signalé la capture d'aucun phoque. Les prises d'oiseaux et de poissons étaient plus équitablement distribuées.

Les membres de 30 des 61 foyers représentant 44% de la population on fait état d'un volume de viande, de poisson et de volaille par tête à peu près égal ou supérieur à la moyenne nationale pour toute la viande, le poisson et la volaille. Quatre foyers, soit 6% de la population ont recueilli moins de 25 kilos par personne et deux foyers ont amassé plus de 250 kilos par tête.

 

Mots clés : nourriture sauvage, aliments indigènes, économie nordique, Labrador

Téléchargements

Publié-e

1987-01-01

Numéro

Rubrique

Articles