Energy Flow through the Marine Ecosystem of the Lancaster Sound Region, Arctic Canada

Auteurs-es

  • Harold E. Welch
  • Martin A. Bergmann
  • Timothy D. Siferd
  • Kathleen A. Martin
  • Martin F. Curtis
  • Richard E. Crawford
  • Robert J. Conover
  • Haakon Hop

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1413

Mots-clés :

Algae, Animal distribution, Benthos, Biomagnification, Fishes, Food chain, Marine ecology, Marine pollution, Ocean currents, Phytoplankton, Predation, Primary production (Biology), Sea birds, Seals (Animals), Trophic levels, Whales, Zooplankton, Copepoda, Arctic cod, Biomass, PCBs, Lancaster Sound, Nunavut

Résumé

RÉSUMÉ. Cet article résume la dynamique trophique de l’écosystème marin dans le Canada arctique dans la mesure où il est connu, en utilisant de nouvelles données sur la production primaire, le zooplancton, le bivalve Mya truncata, et la morue polaire (Boreogadus saida), ainsi que les valeurs trouvées dans la documentation sur les mammifères et les oiseaux marins. Cette région d’une superficie de 98 000 km2 possède un taux élevé de production primaire par rapport à d’autres parties du Canada arctique. Environ 60 g C.m-2 sont fixés annuellement, dont environ 90 p. cent par le phytoplancton, 10 p. cent par les algues glaciaires et 1 p. cent par les laminaires. La production de phytoplancton est deux fois plus élevée le long de la côte méridionale de l’île Cornwallis qu’ailleurs dans le détroit de Barrow. Quatre espèces de copépodes, dont la Pseudocalanus acuspes est la plus importante du point de vue énergitique, utilisent environ un tiers de la production de phytoplancton pour se nourir. Les bivalves contribuent de façon
importante à la biomasse mais peu au flux énergétique, étant des agents de sédimentation. La morue arctique est une composante importante, étant consommée au taux annuel de 1250 00 tonnes par les mammifères marins et de 23 000 tonnes par les oiseaux marins. Notre estimation hydroacoustique pour la densité moyenne de la morue arctique, 0,002 poissons.m-2, est probablement trop faible, en partie parce que nous avons été incapables de quantifier les regroupements denses des poissons se rassemblant en bancs. L’efficacité écologique du phoque annelé est proche de son maximum, 5 p. cent de l’ingestion de cet animal allant à l’ours et à l’homme sous forme de chair de phoque. Les données sur le nombre d’animaux tués et sur la
consommation de proies chez les baleines et les oiseaux sont incomplètes en raison de leur migration hivernal à  l'extérieur du détroit de Lancaster. La chaine alimentaire est très longue, les ours occupant le cinquième niveau trophique; cela se traduit par des facteurs de bioamplification élevés en ce qui concerne les polluants lipophiles persistants tels que les BPC. Il existe des lacunes dans les données pour certains éléments du zooplancton et pour la plupart du benthos, ainsi que pour les populations et l’énergétique hivernales. Cette analyse trophique est donc incomplète et il n'est pas possible de calculer l’efficacité pour l’ensemble des niveaux trophiques.

Mots clés: phoques, baleines, oiseaux marins, benthos, zooplancton, phytoplancton, production primaire, production secondaire, prélèvement, rendement

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Publié-e

1992-01-01