Language, Native People, and Land Management in Alaska

Auteurs-es

  • Thomas J. Gallagher

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1386

Mots-clés :

Aboriginal rights, Acculturation, Elders, Geographical names, Government, Traditional knowledge, Land use, Native land claims, Native languages, Public participation, Social change, Subsistence, Translators, Wildlife management, Alaska

Résumé

RÉSUMÉ. Les autochtones de l’Alaska comptent sur l’accès au territoire pour trouver leurs ressources de subsistance. Suite à une série de lois adoptées par le Congrès, environ 88 p. cent des terres de l’Alaska sont maintenant gérées par des agences fédérales ou de l’État. Pour que les autochtones conservent l’utilisation de leurs ressources à des fins de subsistance, ils doivent agir sur les decisions de l’agence concernant la gestion. Une participation efficace dans le processus décisionnel exige une traduction précise entre l’anglais et les langues autochtones - qui sont au nombre de 20 en Alaska. La traduction vers ces langues - y compris celles qui ne sont parlées que par quelques locuteurs - est importante pour les raisons suivantes: les anciens, qui sont les plus importants preneurs de décision dans les collectivités autochtones, parlent très probablement une langue autochtone; la survie de la langue est directement liée à la survie culturelle; et les agences qui s’occupent de la gestion foncière sont devenues les dernières institutions occidentales à réprimer la langue autochtone et la culture. La traduction est cependant difficile, vu les grandes différences dans le vocabulaire anglais et autochtone, en particulier dans le domaine de la gestion foncière. On propose trois solutions, à savoir: la formation de traducteurs et l’appui à des ateliers de terminologie dans les deux langues; la création d’un glossaire regroupant les termes se rapportant à la gestion foncière; et l’utilisation par les agences de toponymes et termes traditionnels (autochtones). On encourage les agences à offrir leur appui pour la mise en place de ces solutions.

Mots clés: autochtones, langue, traduction, participation du public, gestion foncière

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Publié-e

1992-01-01

Numéro

Rubrique

Articles