Franklin in Siberia? - Lieutenant Bedford Pim's Proposal to Search the Arctic Coast of Siberia, 1851-52

Auteurs-es

  • William Barr

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1371

Mots-clés :

History, Pim, Bedford, b. 1826, Search for Franklin, Beechey Island, Nunavut, Canadian Arctic Islands waters, Sibir', Russian Federation

Résumé

RÉSUMÉ. Comme bien de ses contemporains, le lieutenant BedfordP im de la Royal Navy, croyait B l’existence d’une mer polaire ouverte, au-delà d’une zone de glace côtière bordant l’océan Arctique. Fort de cette croyance, à l’automne de 1851, il émit l’hypothèse que l’expédition de sir John Franklin avait navigué en direction du nord par le détroit de Wellington, mettant ensuite directement le cap à travers la mer polaire sur le détroit de Béring, mais qu’elle s’était fourvoyée dans une chaîne d‘iles prises par les glaces allant de ce qui est maintenant l’archipel Arctique jusqu’aux environs de l’île Vrangel. Aprés s'être vu refuser l’autorisation de l’Amirauté pour mettre à exécution son plan consistant à monter une expédition par terre de petite envergure vers Chukotka - d'où il comptait pousser plus au nord à travers la banquise à la recherche des navires de Franklin -, Pim parvint à gagner l’appui de Lady Franklin et de la Royal Geographical Society. En décembre 1851, il se rendit à Saint-Pétersbourg, où , après une très longue attente, il se vit refuser par les autorité russes l’autorisation de pousser pius à l’est. La principale raison invoquée pour ce refus tenait à l’envergure de l’expédition: les Russes, d’une manière ou d’une autre, avaient mal interprété les plans de Pim, et de deux ou trois hommes qu’elle devait comporter au départ, l’expédition était devenue une opération majeure nécessitant de 1200 P 1500 chiens de traîneau; les Russes pensaient qu’une opération de ce genre bouleverserait l'économie du bassin de la Kolyma et constituerait une perturbation importante pour les habitants. On ne peut que spéculer quant aux véritables raisons du manque de coopération russe, et il est permis de penser, à la lumière du récit de Pim même, que le ton des remarques adressées au tsar en audience privée, ainsi que le manque de confiance qui en ressort visa-vis de l’engagement du tsar à autoriser des recherches le long des côtes arctiques de Sibérie en vue de trouver des traces des survivants de l’expédition Franklin, peuvent avoir contribué de façon significative au rejet de sa proposition.

Mots clés: recherche de l’expédition Franklin, Sibérie, lieutenant Bedford Pim

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Publié-e

1992-01-01

Numéro

Rubrique

Articles