Influences of Wind and Snow on Northern Tree-Line Environments at Churchill, Manitoba, Canada
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic1359Mots-clés :
Accumulation, Effects of climate on plants, Plant ecology, Snow, Snowfall, Snowmelt, Taiga ecology, Treeline, White spruces, Wind erosion, Winds, Winter ecology, Churchill region, ManitobaRésumé
L'influence de la distribution du vent et de la neige à la limite forestière, près de Churchill, au Manitoba, constitue le thème de cette recherche. On a étudié le profil éolien au dessus de la surface de la neige, ainsi que la taille et la quantité des cristaux de neige au cours d'expériences d'abrasion faites sur des petites branches d'épinette blanche. Pour cette dernière, la zone d'abrasion se situait de toute évidence dans les 80 cm au-dessus de la surface de la neige et la disparition des aiguilles par abrasion était fortement influencée par l'âge de la branche. La disparition par abrasion des aiguilles d'âge semblable était plus élevée pour les nouvelles branches et diminuait avec l'âge de la branche, jusqu'à 7 ou 8 ans, pour augmenter à nouveau avec les branches plus vieilles. Les arbres qui poussaient de 80 cm en 7 ou 8 ans réussissaient à traverser la zone d'abrasion. Dans les environnements de toundra boisée, les arbres aux formes tassées et enchevêtrées étaient couverts de neige tôt en hiver et étaient peu sujets à l'abrasion. Les îlots d'arbres aux aiguilles clairsemées étaient largement couverts de neige à la base. Les arbres aux aiguilles plus fournies et quelques arbres de la forêt-parc étaient moins exposés à l'abrasion. Le blocage de la circulation d'air créait des courants très rapides qui soufflaient la neige en créant un tourbillon en fer à cheval au pied de l'arbre. Dans la plupart de la forêt-parc comme dans la forêt claire, l'abrasion par la neige était minime ou non existante et la charge nivale sur les branches (qali) était le principal agent de stress. Au cours de l'hiver, une grande quantité de la chute nivale était d'abord transportée par le vent, depuis la surface exposée des régions de la baie d'Hudson et de la toundra côtière, jusqu'à la forêt-parc, puis dépassait la limite forestière pour entrer dans la forêt claire. Comme la forêt-parc se remplissait de neige au milieu de l'hiver, le taux d'accumulation nivale dans la forêt passait du double au triple de la chute de neige. La vitesse et la direction du vent faisaient varier le taux d'accumulation. Durant le mois de mai, la fonte nivale se produisait d'abord dans la toundra et ruisselait en général sur la surface gelée. La fonte nivale se produisait environ 3 semaines plus tard dans la forêt claire et s'y caractérisait par une réduction du ruissellement, du fait que l'eau s'infiltrait plus facilement dans la tourbe en dégel. Les combes de neige tardives étaient caractéristiques de la toundra boisée de la forêt-parc et avaient généralement disparu au milieu de juillet. La forêt-parc était libre de neige pendant 1 mois et demi à 2 mois au cours d'une année, alors que la forêt claire était libre de neige durant environ 3 mois et la toundra pratiquement libre de neige durant au moins 6 mois.
Mots clés : limite forestière, vent, neige, épinette blanche, abrasion