Human Disturbances of Denning Polar Bears in Alaska

Auteurs-es

  • Steven C. Amstrup

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1349

Mots-clés :

Airplanes, Animal behaviour, Animal distribution, Animal population, Animal reproduction, Denning, Design and construction, Effects monitoring, Environmental impacts, Ice roads, Noise, Oil well drilling, Polar bears, Seismic surveys, Size, Telemetry, Arctic National Wildlife Refuge, Alaska, Inuvialuit Settlement Region, N.W.T./Yukon, Northern

Résumé

Les ourses polaires (Ursus maritimus) donnent naissance à leurs petits dans des tanières de neige et de glace. Les nouveau-nés nidicoles ne peuvent quitter la tanière avant au moins deux mois suivant leur naissance, et des perturbations près de leur tanière sont susceptibles de les affecter. La région de la plaine côtière (1002) du Arctic National Wildlife Refuge (ANWR) en Alaska est située dans une zone connue comme site de mise bas pour l'ourse polaire et qui pourrait contenir plus de neuf milliards de barils de pétrole récupérable. Les ours polaires dans les tanières pourraient être affectés de bien des façons par l'exploitation des hydrocarbures, mais on n'a pas de données que ce soit sur la distribution des tanières ou sur la sensibilité des ours à l'intérieur de celles-ci. Nous avons documenté la distribution des tanières dans l'ANWR entre 1981 et 1992, et y avons observé la réponse des ours à diverses perturbations anthropiques. Parmi les 44 tanières localisées par radio-télémétrie sur la côte continentale de l'Alaska et du Canada, 20 (soit 45 p. cent) étaient situées dans l'ANWR et 15 (soit 34 p. cent) l'étaient dans la zone 1002. La mise en valeur de l'ANWR va donc accroître le potentiel de perturbation des ours polaires par l'activité humaine. Les perturbations résultant de la capture, du marquage et du pistage radio-électrique des mères ourses n'ont cependant pas affecté le nombre de petits dans une portée ni la taille des oursons. En outre, de 10 à 12 des ours polaires vivant dans leur tanière supportaient l'exposition à un niveau d'activité relativement intense. Cette tolérance et le fait que l'investissement dans la vie en tanière augmente au cours de l'hiver indiquent que des restrictions spatiales et temporelles imposées sur la mise en valeur pourraient empêcher que les ours en tanière soient soumis à d'éventuelles perturbations.

Mots clés : Alaska, ANWR, Arctique, mise bas dans les tanières, perturbation, impact, exploitation pétrolière, ours polaire, reproduction, Ursus maritimus

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Publié-e

1993-01-01