Reproduction, Growth and Body Composition of Rivière George Caribou in Captivity

Auteurs-es

  • Michel Crête
  • Jean Huot
  • René Nault
  • Robert Patenaude

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1343

Mots-clés :

Adaptation (Biology), Animal anatomy, Animal food, Animal growth, Animal reproduction, Caribou, Fats, Necropsy, Proteins, George, Rivière, region, Québec

Résumé

Vingt femelles du troupeau de caribous de la rivière George furent capturées en avril 1987 dans le nord du Québec et amenées à un jardin zoologique à Québec. En compagnie d'un mâle du même troupeau, elles furent nourries à volonté de moulée et de foin, additionnés de feuilles d'arbustes décidus en été, jusqu'en novembre 1989. La consommation journalière de nourriture suivit un cycle annuel, culminant en été à plus de 100 g·kg**-0.75, et diminuant autour de 70 g·kg**-0.75 à la fin de l'hiver. La prise alimentaire diminua à la fin du dernier été, vraisemblablement à cause de la qualité amoindrie du foin. La masse corporelle des femelles adultes augmenta de 90 kg à leur arrivée au zoo, à ~ 115 kg à l'automne 1987, à ~ 125 kg à l'automne 1988, pour redescendre à 113 kg en novembre 1989. Le taux de gestation des animaux capturés en nature augmenta de 65% en 1987 à 82% en 1989. Les deux femelles nées en captivité en 1987 furent fécondées à l'âge d'un an et demi, alors qu'une un-an sur trois ovula en 1989. La masse des faons à la naissance fut plus grande en 1988 et 1989 qu'en 1987, et les naissances furent devancées de deux semaines au cours des deux dernières années. La croissance des faons durant leur premier été n'était pas reliée à leur masse à la naissance et elle fut plus rapide en 1987 et 1988 (450-490 g/j) qu'en 1989 (365 g/j). Les faons mâles crurent à un rythme plus rapide que les femelles. La composition des carcasses, en termes de lipides, de protéines et d'eau ne différait pas beaucoup entre les faons et les un-an nés en captivité et des animaux en liberté récoltés en 1983-1984. Par contre la masse de chaque composante était beaucoup plus faible en nature qu'en captivité pour les femelles en lactation. Toutes les femelles captives ayant ovulé avant la nécropsie, incluant une un-an, possédaient au moins 7.2 kg de réserves de lipides.

Mots clés: captivité, caribou, croissance, gras, nutrition, protéine, Québec, Rangifer tarandus, reproduction, rivière George

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Publié-e

1993-01-01