Regionalization of International Whale Management: The Case of the North Atlantic Marine Mammals Commission

Auteurs-es

  • Alf Häkon Hoel

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1332

Mots-clés :

Economic conditions, Environmental impacts, International Whaling Commission, Law, Offshore seismic surveys, Pollution, Public opinion, Sustainable economic development, Treaties, Whales, Whaling, Wildlife management, Greenland, Iceland, Norway

Résumé

Cet article passe en revue l'évolution de la North Atlantic Marine Mammals Commission (commission sur les mammifères marins de l'Atlantique Nord [NAMMCO]) et considère ses rapports avec la Commission baleinière internationale (CBI) et d'autres organismes internationaux concernés par la gestion des ressources marines. Suite à une conférence en 1988 pour traiter de leurs préoccupations communes, les quatre parties - îles Féroé, Groenland, Islande et Norvège - formèrent en 1990 le North Atlantic Committee for Coordination of Marine Mammals Research (comité nord-atlantique pour la coordination de la recherche sur les mammifères marins [NAC]), institutionalisant de ce fait la fonction d'information qui est indispensable à la gestion. La fonction de réglementation fut couverte quand la NAMMCO fut dotée d'un comité scientifique et d'un conseil en 1992. Avec la mise en marche d'un comité de gestion et du comité scientifique en 1993, la commission semble accroître son rôle de premier plan dans la gestion des mammifères marins de l'Atlantique Nord. On a identifié la tendance préservatrice de la plupart des membres de la CBI comme étant le principal moteur, mais on reconnaît aussi l'importance du développement d'une perspective polyvalente dans la science des pêcheries ainsi que la crainte des États côtiers de se voir imposer de plus en plus de règlements de la part des organismes internationaux. On a trouvé que les problèmes de compatibilité avec la CBI étaient mineurs à ce stade, alors que la NAMMCO repose sur les bases légales solides fournies par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, et sur l'«Agenda 21» adopté par le Sommet de la Terre en 1992. Les véritables menaces pour les mammifères marins sont les retombées de la pollution, les tirs de prospection sismique et les essais d'explosions nucléaires, plutôt que les prises. Il serait donc plus pertinent à l'avenir que la CBI se concentre sur la tâche politique d'informer ses pays membres des effets de la dégradation de l'environnement sur les baleines, et qu'elle laisse les questions de gestion aux organismes régionaux appropriés, capables de gérer les baleines sur une base durable par rapport à leur place dans l'écosystème.

Mots clés: gestion des ressources, baleines, régionalisation, NAMMCO, CBI

Téléchargements

Publié-e

1993-01-01

Numéro

Rubrique

Articles