Wildlife Harvesting and Sustainable Regional Native Economy in the Hudson and James Bay Lowland, Ontario

Auteurs-es

  • F. Berkes
  • P.J. George
  • R.J. Preston
  • A. Hughes
  • J. Turner
  • B.D. Cummins

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1308

Mots-clés :

Berries, Cree Indians, Economic conditions, Fishing, Food, Hunting, Traditional knowledge, Social surveys, Subsistence, Sustainable economic development, Trapping, Wood fuel, James Bay region, Ontario, Hudson Bay region, Moose Factory, Fort Severn, Moosonee, Fort Albany, Kashechewan, Attawapiskat, Peawanuck

Résumé

Dans le but d'aider les Cris Omushkego à planifier une stratégie de développement économique communautaire et régional qui tienne compte de l'économie traditionnelle, on a mis au point des méthodologies appropriées permettant d'enquêter sur l'importance quantitative et sur la valeur économique de la chasse et de la pêche pour la région de Mushkegowuk, dans les basses-terres de la baie d'Hudson et de la baie James. Une étude faite à l'aide d'un sondage a permis d'évaluer le nombre de prises d'animaux par les 6500 autochtones habitant les huit communautés de Moose Factory, Moosonee, New Post, Fort Albany, Kashechewan, Attawapiskat, Peawanuck et Fort Severn. Un total de 925 personnes ont été interviewées formant 56 p. cent d'un plan d'échantillonnage stratifié. Quatre espèces (l'orignal, la bernache du Canada, le caribou et la petite oie blanche) comptaient pour environ les deux tiers des prises provenant de la nature au cours de l'année 90. Le poids de ces prises était de 687 000 kg, soit l'équivalent quotidien de 402 g de viande ou de 97 g de protéine par adulte. La valeur de remplacement de la nourriture tirée de la nature dans la région était d'environ 7,8 millions de dollars en 1990. Si l'on inclut les autres produits de la nature (fourrure, bois de feu, baies), la valeur totale de l'économie traditionnelle - 9,4 millions de dollars pour la région ou 8400 dollars annuels par foyer - équivalait à environ un tiers de l'économie monétaire totale. Les résultats montrent que l'économie traditionnelle est un pilier de l'économie mixte régionale et que cette dernière peut persister en tant qu'assise durable sur le plan culturel et environnemental pour la région.

Mots clés: basses-terres de la baie d’Hudson et de la baie James, subarctique canadien, Cris, développement durable, subsistance, faune, pêcheries

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Publié-e

1994-01-01