Route Selection to Minimize Helicopter Disturbance of Molting Pacific Black Brant: A Simulation

Auteurs-es

  • Mark W. Miller

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1307

Mots-clés :

Aircraft disturbance, Airways, Animal behaviour, Animal population, Brant, Grazing, Helicopters, Mathematical models, Noise, Plumage, Risk assessment, Prudhoe Bay region, Alaska

Résumé

On s'est servi d'un modèle de simulation décrit précédemment pour évaluer les répercussions de l'activité liée à l'utilisation d'un hélicoptère sur environ 18 000 bernaches noires (Branta bernicla nigricans) en période de mue près de Teshekpuk Lake en Alaska. On a simulé le vol d'hélicoptères Bell 206 et Bell 412 au-dessus des zones de mue le long de six trajectoires de vol à différentes altitudes et fréquences entre deux terrains d'aviation. Le modèle a déterminé les réactions comportementales et énergétiques de chaque oiseau rencontré par l'appareil durant un survol, puis a calculé le poids de ces oiseaux à la fin de la mue des ailes. On a utilisé l'état du corps de la bernache, reflété par la perte de poids, afin de quantifier les effets des perturbations causées par l'hélicoptère. Dans chacune des cinq catégories à risque, on a déterminé le nombre d'oiseaux pour chaque route, altitude, type d'hélicoptère et fréquence de survol. On a identifié les trajectoires de vol et les schémas de survol qui minimisaient les perturbations pour la population en période de mue. Une légère modification au trajet direct entre les deux terrains d'aviation a eu pour résultat que 91 p. cent moins d'oiseaux ont subi une importante perte de poids. Le survol de l'un ou l'autre des types d'hélicoptère dans la périphérie méridionale des aires de mue a produit le moins de perturbation; le survol parallèle à la côte, à 1,6 km à l'intérieur des terres en a causé le plus. Le Bell 412 a provoqué jusqu'à 15 p. cent de plus de perte de poids que l'hélicoptère plus petit. On peut réduire la perte de poids le long d'un trajet de vol donné en 1) volant à plus de 1065 m d'altitude, 2) en ne volant que lorsque la plupart des bernaches sont dans leur deuxième semaine de mue, 3) en minimisant la fréquence des vols et 4) en évitant d'utiliser le plus gros hélicoptère Bell 412 lorsque c'est possible.

Mots clés: bernache cravant, perturbation humaine, aéronef, plaine côtière arctique, modèle de simulation, mue des plumes

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Publié-e

1994-01-01