Habitat Use by Brood-Rearing Waterfowl in Subarctic Québec

Auteurs-es

  • Robert Décarie
  • François Morneau
  • Daniel Lambert
  • Suzanne Carrière
  • Jean-Pierre L. Savard

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1263

Mots-clés :

Aerial surveys, Animal behaviour, Animal distribution, Bird nesting, Mathematical models, Scaups, Scoters, Teals, Waterfowl, Wildlife habitat, Nouveau-Québec

Résumé

Des inventaires aériens de sauvagine dans des parcelles de 100 km² sélectionnées aléatoirement ont été réalisés dans le Québec subarctique en 1989 et en 1990. La régression logistique fut utilisée pour modéliser les relations entre la présence de couvées et des paramètres d'habitat. Des modèles d'utilisation d'habitat ont été générés à l'aide d'une série de données et validés à l'aide de deux autres. Nous avons aussi comparé les distributions de fréquences des couvées des espèces étudiées dans divers types de biotopes. Les taux de classification correcte des modèles ont varié entre 0.53 et 0.77. De façon générale, la sensibilité des modèles augmentait lorsque ces derniers étaient appliqués aux données de validation. Les modèles montrent que la Sarcelle à ailes vertes (Anas crecca) a utilisé les plans d'eau avec de la végétation, les étangs et les tourbières et a évité les lacs > 501 ha. Les macreuses (Melanitta nigra, M. perspicillata) ont surtout été vues sur des lacs de petite (< 10 ha) et moyenne (10-100 ha) superficies. Les Macreuses à bec jaune se démarquaient des Macreuses à front blanc en étant associées à la présence d'étangs et de lacs avec des herbaçaies. La présence de couvées de morillons (Aythia spp.) dans les cellules était associée à celle de végétation. La Sarcelle à ailes vertes fut observée plus souvent dans les tourbières que les autres espèces. La Macreuse à bec jaune fut observée plus souvent sur des étangs et moins souvent sur des lacs de superficie moyenne que la Macreuse à front blanc et les morillons. Ces dernières espèces différaient dans leur utilisation de lacs <10 ha: les Macreuses à front blanc, comme les Macreuses à bec jaune, utilisaient surtout les lacs aux rives sans végétation alors que les morillons et les sarcelles utilisaient surtout des lacs avec végétation. La précision des modèles de régression logistique pourrait être augmentée par l'utilisation de paramètres d'habitat supplémentaires, un choix différent de la taille de l'unité de mesure et une meilleure connaissance de l'écologie des espèces cibles.

Mots clés: habitat, modèle, régression logistique, Québec, Macreuse à bec jaune, Macreuse à front blanc, Sarcelle à ailes vertes, Morillons, couvée

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Publié-e

1995-01-01