The Persistence of Aboriginal Land Use: Fish and Wildlife Harvest Areas in the Hudson and James Bay Lowland, Ontario

Auteurs-es

  • F. Berkes
  • A. Hughes
  • P.J. George
  • R.J. Preston
  • B.D. Cummins
  • J. Turner

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1227

Mots-clés :

Cree Indians, Fishing, Hunting, Indian reserves, Land use, Regional planning, Social surveys, Subsistence, Hudson Bay region, Ontario, Moose Factory, Moosonee, Attawapiskat, Kashechewan, Fort Albany, Fort Severn, Peawanuck, James Bay region

Résumé

La question du niveau et de l'importance de l'utilisation actuelle des terres aborigènes dans le Nord canadien demeure controversée, malgré plus de 20 études entreprises depuis le milieu des années 70 afin de documenter les revendications territoriales des autochtones et d'évaluer l'impact des projets de développement. Dans le but de planifier une stratégie de développement communautaire et régional qui tienne compte de l'utilisation des terres et de l'économie traditionnelles, on a mis au point des méthodologies pour une étude intégrée de l'utilisation des terres et prélèvement faunique, en se servant d'ordinateurs, méthodologies qui pourraient être appliquées à de vastes régions géographiques. On a documenté les zones de prélèvement faunique utilisées en 1990 par les peuples autochtones de la région de Mushkegowuk, basse-terre de la baie d'Hudson et de la baie James, en interviewant 925 chasseurs de huit communautés (Moose Factory, Moosonee, New Post, Fort Albany, Kashechewan, Attawapiskat, Peawanuck et Fort Severn). Les résultats montrent qu'une utilisation intensive, du point de vue géographique, pour la chasse et la pêche persiste dans la région de Mushkegowuk, soit quelque 250 000 km². Cependant, le type d'activité de prélèvement des Cree Omushkego (West Main) a beaucoup changé au cours des ans; les prélèvements contemporains sont réalisés lors de nombreuses expéditions de quelques jours seulement, plutôt que lors de longues expéditions traditionnelles. Bien que les Premières Nations ne contrôlent que 900 km² (0,36 p. cent de la région) en tant que terres de réserve indienne, elles continuent d'utiliser une grande superficies du territoire traditionnel.

Mots clés: utilisation des terres, territoires autochtones, basse-terre de la baie d’Hudson et de la baie James, subarctique canadien, Cree, subsistance, faune, pêcheries

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Publié-e

1995-01-01

Numéro

Rubrique

Articles