Terrain Selection by Reindeer in Late Winter in Central Norway

Auteurs-es

  • Christian Nellemann

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1209

Mots-clés :

fourrage, renne, neige, terrain, hiver

Résumé

On a comparé des caractéristiques relatives à la topographie, à la neige, à la couverture de lichen ainsi qu'à sa répartition avec l'utilisation de l'habitat par le renne Snøhetta (Rangifer tarandus tarandus L.) dans le centre de la Norvège pour savoir quel rôle joue la structure du terrain dans l'utilisation de l'habitat au sein de diverses communautés de bruyère lichénique. À la fin de l'hiver, la densité des regroupements de fosses de broutage a été corrélée avec les indices d'accidents de terrain (IAT) mesurés à échelle moyenne (de 10 à 20 m de dénivellation), mais pas avec les accidents de terrain mesurés à macroéchelle (de 30 à 110 m de dénivellation). L'utilisation de la bruyère lichénique en terrain accidenté (IAT > 2,0) était plus élevée que la disponibilité ne le laissait prévoir. En terrain accidenté, de 60 à 80 p. cent de la bruyère lichénique avait moins de 40 cm de neige, par rapport à 10 à 30 p. cent seulement de la bruyère lichénique dans des zones moins accidentées (IAT < 2,0). Les types de terrain accidenté comptaient pour seulement 23 p. cent de la bruyère lichénique dans la zone d'étude et pour moins de 9 p. cent de la superficie totale. L'habitat disponible était donc infiniment moindre que ne le laissait croire la disponibilité d'ensemble de la bruyère lichénique alpine. À la fin de l'hiver, la dureté de la neige mesurée au pénétromètre dynamique était supérieure à 40 kg, et les rennes creusaient surtout là où la neige avait moins de 20 cm de profondeur. Les rennes choisissaient des crêtes étroites (de 15 à 25 m de largeur) à végétation dispersée, dont la forte diversité microtopographique était bien supérieure à ce que suggérait la disponibilité. D'autres types de crêtes au couvert de bruyère lichénique étaient moins utilisées que ne le suggérait la disponibilité. Les indices d'accidents de terrain pourraient éventuellement servir à évaluer la proportion des communautés de bruyère lichénique qui sont disponibles à la fin de l'hiver lorsque l'enneigement limite l'accès au fourrage.

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Publié-e

1996-01-01