Quantitative Studies of Arctic Cod (<i>Boreogadus saida</i>) Schools: Important Energy Stores in the Arctic Food Web

Auteurs-es

  • R.E. Crawford
  • J.K. Jorgenson

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1196

Mots-clés :

poisson, morue arctique, Boreogadus saida, biomasse, trophique, prédation, zooplancton, broutage, détroit de Lancaster, Canada

Résumé

En 1989 et 1990, on s'est servi de techniques acoustiques utilisées dans l'industrie de la pêche pour étudier des concentrations de morue arctique (Boreogadus saida) dans Allen Bay, sur la côte méridionale de l'île Cornwallis (détroit de Lancaster). On a également étudié des poissons non rassemblés en bancs dans plusieurs baies des îles Cornwallis et Devon. Bien que l'ombre acoustique due aux bancs ait réduit les estimations de l'abondance (la marge d'erreur peut dépasser 50 p. cent), les mesures de 1989 montraient que deux concentrations de morue arctique adulte totalisaient au moins 900 millions d'individus. La superficie combinée de ces deux bancs était de 59 hectares et leur biomasse totale d'environ 30 000 tonnes (520 t/ha). La densité moyenne dans un banc était de 91 poissons/m³. Dans l'autre, elle était de 307 poissons/m³, chaque individu occupant un volume équivalent à un cube dont l'arête mesure environ la longueur de son corps. Un plus petit banc étudié au même endroit un an plus tard avait une densité moyenne de 72 poissons/m³. La longueur moyenne des individus capturés au filet dans ce banc était de 18,7 cm (longueur totale), et le poids moyen était de 44,5 g. La superficie occupée par le banc était d'environ 4,6 hectares, et elle contenait une biomasse approximative de 2835 tonnes (616 t/ha). Vu que d'importantes concentrations de biomasse existent dans ce secteur restreint de la zone du détroit de Lancaster, on conclut qu'en théorie il y avait, dans la région, suffisamment de biomasse fixée dans les bancs de poissons pour soutenir des transferts d'énergie dans le réseau trophique. Les mesures acoustiques indiquaient que les poissons situés à la périphérie du banc étaient plus gros (intensité de cible [IC] = 44,7 dB, taille équivalente = 19,3 cm) que les poissons non rassemblés en bancs ailleurs (IC = 53,4 dB, taille équivalente = 8,4 cm). L'abondance du zooplancton près d'un banc était nettement réduite. Près de l'île Cornwallis, où la température de l'eau dans toute la colonne d'eau était > -1,3 °C, les poissons étaient répartis de la surface au fond. Mais près de l'île Devon, les poissons étaient abondants seulement dans les eaux de surface plus chaudes (> 2,0 °C) au-dessus d'un thermocline établi à environ 35 m, mais pas plus, où la température de l'eau était de -1,5 °C.

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Publié-e

1996-01-01

Numéro

Rubrique

Articles